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7 juin 2007
Des clowns en tenue 83
Au début d'un blog, je suis tombé sur cette image d'un manifestant apparemment membre d'une armée de clowns allemands opposés au G8. Triste clin d'oeil à l'armée suisse, le clown en question porte une tenue de camouflage 83, la machin rougeâtre qui était la règle avant notre excellente tenue de camouflage 90, et qui est en vente dans de nombreuses échoppes. On peut toutefois se dire que ce n'est pas pire que les combattants de l'UCK, eux aussi amateurs de la tenue 83 en question...
Publié par Ludovic Monnerat le 7 juin 2007 à 22:26
Commentaires
Les militants altermondialistes adorent faire les clowns. Par exemple, grimés en clowns tristes ou en mimes, ils distribuent des fleurs aux (méchants) policiers casqués qui leur font face, comme pour amener un peu de poésie dans un monde de brutes.
Cela donne à l'occasion de très beaux clichés - dans tous les sens du termes. Les journalistes sont friands de ces images "contrastées", mais ne les réussissent pas toujours.
Peut-être sont-ce les mêmes qui, à la faveur de la nuit, brisent le mobilier urbain, jettent des pavés et des cocktails molotov aux forces de l'ordre et pillent des vitrines. Peut-être que ce sont d'autres. Mais une chose est sûre, les brutes sont dans leur camp.
Alors maintenant, qu'ils abhorrent l'armée tout en portant des tenues militaires, qu'ils mangent au Mc Do, ou qu'ils contestent la mondialisation tout en faisant des voyages dans le monde entier... La contradiction ne tue pas, heureusement!
Publié par Stéphane le 7 juin 2007 à 23:14
"...On peut toutefois se dire que ce n'est pas pire que les combattants de l'UCK..."
Cela me fait penser à une photo qui, normalement, aurait dû les services de Carla del Ponte.
Publié par fass57 le 7 juin 2007 à 23:20
....aurait dû intéresser...
Sorry.
Publié par fass57 le 7 juin 2007 à 23:22
Mutatis mutandis, ces commentaires auraient pu être ceux de partisans de l'Ancien Régime lors d'une des journées révolutionnaires (le 10 août 1792, par exemple...). Même incompréhension et même mépris - un peu inquiet - des manifestants et même révérence envers l'autorité. On n'y défend plus le trône et l'autel, mais l'Occident et le capitalisme!
Publié par Albert le 8 juin 2007 à 1:55
L'énorme différence Albert est que les sans-culottes en avaient , justement, dans la culotte.
Ces pitres ne rien d'autre que l'aboutissement terminal de l'Occident et du capitalisme.
Difficile de renverser la matrice qui vous a produit.
Publié par Three piglets le 8 juin 2007 à 2:29
@ Three piglets
Ne soyez pas superficiel ! Les costumes cravates, les palais, les hélicoptères, les honneurs, les gardes en armes, ne sont pas gage de sérieux. La réflexion, la pondération et la sagesse - ne vous en déplaise - sont du côté des braillards et des dépenaillés. Qu'y a-t-il à l'intérieur ? De la part de Bush, un mépris borné de l'environnement et un bellicisme obtus, de la part des autres, de la couardise!
Publié par Albert le 8 juin 2007 à 3:42
Si la réflexion , la pondération et la sagesse sont du côté des braillards, alors nous ne faisons dénitivement pas parti de la même civilisation.
J'irai même plus loin : vous aimez trop le manicheisme pour voir que Bush et les braillards sont les deux face d'une même piece, des freres jumeaux en quelque sorte.
L'un dégrade notre planete, les autres dégradent la reflexion et l'action politique , en la mettant au niveau d'une mise en scene pour enfants.
D'un côté , un mondialiste, de l'autre , des mondialistes.
Blanc bonnet et bonnet blanc.
Quoi qu'il en soit, je le repete, les vrais revolutionnaires, puisque vous faites reference à cette époque sans en connaire les moindres ressorts (ce qui vous permet d'assimiler des produits médiathiques à visages clownesques à des revolutionnaires)ne sont pas du côté de la contestation simulée, ou du happening télévisé.
Ici, nous avons à faire aux enfants gâtés de l'occident qui se paient le luxe de cracher dans la soupe (qui est bien mauvaie d'ailleurs).
On ne pourra faire une critique du capitalisme mondialisé que quand ces guignols auront disparus avec leurs ideologies en kit et leurs slogans infantilisants.
Ils sont les idiots utiles de la mondialisation (tout comme vous l'êtes en soutenant l'immigration, cette armée de reserve du capital, mais vous ne répondez jamais sur ce point, puisque vous n'êtes pas fidéle à l'analyse marxiste, en tout bon décadent) car ils empechent toute critique fondamentale du capital (pas envie d'être assimiler à ces clowns).
Le jour ou ils seront dangereux pour le Capital, ils seront liquidés, pour l'instant la réaction de l'oligarchie est à la mesure de nuisance : nulle!
Publié par Three piglets le 8 juin 2007 à 3:57
Ca me fait penser à un livre dont j'avais parlé sur mon blogue : http://avenirdufutur.hautetfort.com/archive/2006/11/25/zodiac-neal-stephenson.html
Il s'agit de Zodiac de Neal Stephenson. C'est un livre de science-fiction, qui critique avec vigueur les militants activistes écologiques. Le héros est un écolo-terroriste, qui va boucher les canalisations des entreprises pollueuses et appelle les caméras.
L'accent est mis sur cet usage bien mené des médias par les militants "écolos".
Publié par stephane le 8 juin 2007 à 5:28
Albert, n'arrivez-vous pas à réaliser, comme le dit très bien ThreePiglets, que si ces clowns sont autorisés à manifester et que si la presse répercute leurs actions sur un ton implicitement empathique, c'est justement parce qu'ils ne représentent aucune menace pour le système. Ils font simplement partie de la chorégraphie générale.
C'est d'ailleurs pourquoi cette mouvance, qui se qualifia elle-même d'anti-mondialiste durant une courte période, changea bien vite pour le terme d'alter-mondialiste. Oui, pitres à dreadlocks comme encravetés bildenbergiens, tous des globalistes, des destructeurs de nation et d'identité, de faux ennemis sur la même scène de théâtre.
Publié par fass57 le 8 juin 2007 à 8:39
" La réflexion, la pondération et la sagesse - ne vous en déplaise - sont du côté des braillards et des dépenaillés"
S'il y avait tout cela chez eux, ils ne laisseraient pas le Black Block les utiliser comme couverture...
Quelle est donc la finalité de ces affrontements stupides ?
Passer la barrière pour aller casser la gueule des dirigeants ? Sauf qu'il n'y a peut-être pas que de gentilles matraques qui attendraient vos amis casseurs. Et ce qui se passerait ferait plaisir à beaucoup de gens, croyez-moi.
Donnez-nous une seule bonne raison pour justifier ces manifestations sous cette forme ultra-violente...
Je continue de penser que vos réflexions participent de l'onanisme intellectuel : vous vous faites plaisir en vous délectant de votre romantisme révolutionnaire. Le romantisme comme type de névrose, il faudra bien que qqn se mette à l'étudier.
Publié par Roland le 8 juin 2007 à 9:28
Pour ajouter un témoignage de "clownerie". Je croise régulièrement dans mon quartier un jeune circulant à mobylette avec un T-shirt noir marqué "je nique la politique de Sarkozy". Encore une belle démonstration d'opposition qui en réalité justifie le système, comme si Sarkozy était un gros méchant.
Publié par juan rico le 8 juin 2007 à 11:18
Le grand danger, c'est que ces "clowns" fassent la jonction avec les quartiers "populaires", tels que décrits dans la novlangue du la presse "mainstream".
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Sont aussi évoquées « les caisses cramées » et « les violences dans les quartiers populaires » dans une tentative de séduire les banlieues. « Pour le moment sans succès », précise un policier, « on a simplement observé qu'au cours de la manifestation du 16 mai, une poignée de jeunes de cité avaient pour la première fois rejoint les militants radicaux ».
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Désolé, colonel, mais le fait ethnique devient incontournable ;-)
Publié par fass57 le 8 juin 2007 à 11:28
@ Three piglets
- Vous avez une étrange propension à m'attribuer des pensées que je n'ai pas. Critiquez-moi au moins pour ce que pense et non pour ce que vous avez plaisir à imaginer que je pense ! Je ne peux m'engager pour le mouvement altermondialiste tout entier : je le sais divers, en dépit de convergences sur le fond ou les méthodes.
- Ce que je sais d'une branche française, c'est qu'elle est pour la localisation ou la relocalisation du maximum d'activités productives. En premier lieu, de l'énergie (ce qui implique un certain choix), puis de l'autosuffisance alimentaire, les deux premiers besoins de l'humanité. Au-delà , évidemment, les activités industrielles, parce que, concrètement, on ne vit pas de «services» et qu'il est néfaste de laisser partir le savoir-faire.
- Une des idées (je dis bien «une») de l'alter (ou anti)-mondialisme est la constatation de la trop grande efficacité du travail. Aujourd'hui, la Chine concentre, dans certaines branches, environ 40 % de la production manufacturière mondiale. Et pourtant, les Chinois ne sont qu'une minorité (200 millions ?) à se consacrer à cette tâche. Avec le double et des usines robotisées, ils couvriraient les besoins du monde entier. Comme, d'autre part, ils montent en gamme dans la haute technologie, il n'y a pas de raison qu'ils ne monopolisent pas aussi la recherche et les services. Avec cela, il en reste encore un milliard, et je ne compte ni l'Inde ni le reste des pays du Sud... Le problème est que le serpent se mord la queue : lorsqu'ils auront tout pris, avec quel argent les autres achèteront-ils leurs produits ?
- Une autre idée est que notre civilisation est devenue exagérément celle des transports. Tous les jours, dans une mégapole comme Paris, il se gaspille un temps et une énergie considérables en transports. Avec le TGV, des salariés viennent travailler de 200 km. Ces travaux étant principalement des services, pourraient être accomplis sur place avec un ordinateur et une connexion Internet. Ce gaspillage est aveugle à l'épuisement des sources d'énergie fossiles, et aux pollutions afférentes.
- En résumé, une des particularités d'un univers altermondialiste est d'être plus autocentré sur de petites unités, de réduire beaucoup tous les transports, et d'être plus lent et moins compétitif. Une de ses idées-forces est de substituer l'émulation à la compétition : non pas faire que Three piglets soit meilleur que fass57 (ce qui est une idée parasite), mais que Three piglets soit meilleur! que Three piglets ! Je suis loin d'avoir tout dit, y compris sur des points importants, mais - de grâce ! - cessez de prendre l'écume pour la mer. Les manifestations lors des sommets ne constituent qu'une minime partie de l'activité du mouvement et ne mobilisent qu'une minorité de militants. Permettez-moi au moins de savoir de quoi je parle!
Publié par Albert le 8 juin 2007 à 11:35
Le télétravail ne remplace pas le contact humain.
Pourquoi y a t il toujours de représentants de commerce d'aprés vous ? :)
On déraille encore du suget.
Le fait est que dans les surplus, on trouve de tout depuis les grands dégraissages dans les armées d'Europe et d'Amériques du Nord.
Sur E Bay, on vend méme des bombardiers des années 60 et des portes-avions des années 40 (bon pour la ferraille ceux la).
Publié par Frédéric le 8 juin 2007 à 11:41
Les clowns, les braillards, les dépenaillés et autres «ethniques» ne constituent une menace que dans la mesure où ils sont organisés dans un but destructeur et/ou instrumentalisés dans le cadre d'un projet réellement menaçant, à la fois totalitaire, suprématiste, ségrégationniste, borné et (mais) bien accepté par une large frange politique.
Si c'est le cas, rien de ce qu'une autorité quelconque entreprendra par elle-même à ce niveau n'aura d'effet préventif sur l'issue du projet en question. Au contraire: chacun de ses gestes, et jusqu'à son immobilisme, pourra être utilisé politiquement en faveur du projet.
Publié par ajm le 8 juin 2007 à 11:47
A Fass57
Ce n'est pas aux personnes que vous devez vous attaquer, mais à l'esprit de notre temps !
Si vous tenez vraiment à réaliser votre vision, il faudrait démontrer au public quels sont les désavantages liés à la mondialisation. Or, sous nos latitudes, peu d'éléments sont susceptibles de servir d'arguments. A court terme, la mondialisation est perçue comme une source de progrès (abondance de biens et de services bon marché - recours à des travailleurs peu exigeants - facilité en ce qui concerne la circulation des personnes, des capitaux et des informations).
Comment, dans ce contexte, démontrer au public les inconvénients qui sont liés à cette évolution, alors que même la circulation des personnes apporte des avantages à l'économie ?
Ce sentiment est d'autant plus élevé que nous vivons sur un continent qui n'a jamais connu un tel niveau de stabilité (au niveau des relations interétatiques). Il y a bien le danger terroriste. Mais même là , une bonne part de la population européenne est sceptique. Car une des analyses possibles est de lier cette problématique à la présence occidentale dans les pays musulmans. Une présence, qui finalement, ne concerne de loin pas l'ensemble des Etats européens.
Dans ce contexte, seuls des dangers indirectement liés à la mondialisation pourraient amener un changement d'attitude (épuisement des énergies non renouvelables - réchauffement climatique - pollution). Car la population ont déjà intégré la globalisation et les avantages qui lui sont liés. Et quand bien même le public percevrait un danger, je ne pense pas qu'il assimilerait la mobilité comme faisant partie des menaces (à moins d'une forte récession économique ou de mouvements migratoires de masse, voire combinaison des deux). Si l'évolution économique parvient à intégrer les pays sous développés, cette crainte pourrait même disparaître.
Donc un simple question : comment pensez-vous argumenter votre crainte par rapport à ce que vous identifier comme la destruction de la nation ?
Publié par Alex le 8 juin 2007 à 14:16
Ah, nous voici enfin au coeur du sujet de l'article...
Publié par ajm le 8 juin 2007 à 14:35
??
Publié par Alex le 8 juin 2007 à 14:40
@ Roland
- Le jugement de la droite sur les manifestations altermondialistes (je ne préjuge pas du vôtre) préexiste aux raisons censées l'avoir suscité. Autrement dit, ce n'est pas parce qu'il y a des violences qu'elle les condamne, mais parce qu'elles sont altermondialistes! A la limite, même, ces violences, elle les souhaite ! Je me souviens, à cet égard, du dépit naïf de plusieurs personnes de mon entourage, du fait que le Forum Social européen de Florence, en 2002, se soit déroulé paisiblement (comme celui de Saint-Denis l'année suivante).
- Savez-vous comment se passent les manifestations et ce qu'on en voit quand on est dedans ? La même chose qu'en voyait Fabrice del Dongo de la bataille de Waterloo : une infime partie. Les manifestants, souvent venus ensemble, restent groupés parce qu'ils sont venus ensemble, repartent ensemble, mangent et dorment ensemble. Cela ne veut pas dire que les groupes soient massivement nationaux : sur 100 ou 150 mètres, les origines peuvent être très diverses. Globalement, à 98 % au moins, les manifestants sont peu mobiles, ils ne font pas des va-et-vient dans la manifestation (contrairement aux Blacks Blocks) et, j'y insiste, sont pacifiques. Qu'ont-ils comme moyens d'action sur le Black Block ? Pratiquement aucun. Contrairement aux syndicats, rodés à l'exercice, le service d'ordre autonome n'est ni dans les habitudes ni dans les moyens des altermondialistes (bien plus récents, bien moins nombreux et bien moins structurés).
- Vous ne retenez des violences que ce que vous ne voulez bien en retenir, et non beaucoup d'autres éléments, pourtant disponibles, mais que vous vous gardez soigneusement d'aller chercher. Par exemple, au sujet des manifestations de Gênes, en juillet 2001 :
- Que, plusieurs semaines avant le sommet, beaucoup de policiers en tenue n'hésitaient pas à affirmer : «Cette fois, on va cogner dur sur les rouges.» Avant même que tout ait commencé!
- Qu'au printemps, le Genoa Social Forum (GSF), organisateur des manifestations, avait, à plu-sieurs reprises, manifesté sa volonté de négocier avec le gouvernement le déroulement de ses initiatives au cours du G 8, demande refusée par le gouvernement et les dirigeants des polices!
- Que, quelques jours avant le G8, les autorités locales de la ville de Gênes avaient signalé par écrit - et en vain ! - à la police, la présence et la localisation précise des « Black Block »!
- Que, le 20 juillet, à 11 heures du matin, quelques dizaines de provocateurs avaient commencé à casser, très loin de la «zone rouge». Or, non seulement, en ces lieux, l'énorme dispositif policier n'était pas intervenu, mais il avait attaqué brutalement les manifestants, même les plus pacifiques, dans plusieurs quartiers de la ville. Que les Blacks Blocks ne s'en sont pas pris directement aux policiers.
- Que, dans la nuit du samedi 20 au dimanche 21 juillet, la police avait investi l'école mise à la disposition du GSF par la mairie de Gênes, pour loger les manifestants. Que cette police avait matraqué ces manifestants (qui dormaient !) cassé tous les ordinateurs et emmené tous les manifestants dans des commissariats pour les cogner à tour de bras! Je dispose d'autres témoignages circonstanciés sur les différents sommets et contre-sommets, à Seattle, Göteborg, Nice, Prague, etc.
- Les manifestations et contre-sommets ne constituent qu'une tout petite partie de l'activité altermondialiste. Pourquoi croyez-vous que l'AMI ait été discrédité en 1998 ? Que, l'année suivante, Monsanto ait dû rengainer son maïs Terminator ? Que les OGM suscitent tant d'hostilité en France et en Europe ? Qu'en France, le terme libéral, entendu au sens économique, passe pour une obscénité [ce qu'il est] ? Que les Français soient les plus hostiles du monde à la mondialisation libérale ? Que, chez eux, les Etats-Unis y aient la plus mauvaise presse ? Que les électeurs socialistes, qui avaient voté Oui au référendum européen de 1992, aient voté non à celui de 2005 ? Etc., etc.
Publié par Albert le 8 juin 2007 à 15:29
Une toute petite partie, en effet. Et les violences des ethniques aussi, ne sont qu'une toute petite partie, en fait résiduelle, d'un autre effort suprématiste. Mais beaucoup plus violent et cruel, celui-là .
http://www.lefigaro.fr/debats/20070608.FIG000000034_une_bombe_en_seine_saint_denis.html
Ce que donne à voir la Seine-Saint-Denis ne ressemble pas à une crise sociale et urbaine traditionnelle, comme le discours dominant veut le faire croire. La pauvreté du département ne suffit pas à expliquer l'ampleur de la violence. D'autant que celle-ci n'est porteuse d'aucune revendication, ni d'aucun leader. Les policiers pris pour cible le sont peut-être pour leurs maladresses (sait-on ce qu'ils endurent?), mais plus sûrement pour ce qu'ils représentent.
Or, ce rejet de la République, déjà observé lors des émeutes de novembre 2005 avec les incendies d'écoles ou de lieux publics, est une donnée occultée. Qu'un organisme proche de l'Intérieur en vienne à reprocher aux forces de l'ordre de traquer les dealers et les clandestins, sans «prendre en compte le contexte dans lequel vivent les populations fragilisées», montre l'ampleur de l'angélisme. Du laboratoire de la Seine-Saint-Denis peut sortir le meilleur, comme le pire. C'est le pire - un séparatisme ethnico-religieux - qui est encouragé.
(...)
«Toutes ces violences et ce rejet de la société ont une finalité, celle de se venger de l'oppresseur français», soutient rudement Malika Sorel, Française issue de l'immigration maghrébine. Dans un livre sans fard (Le Puzzle de l'intégration, Éditions Mille et Une Nuits), cette universitaire constate le refus de s'insérer d'une partie de la communauté musulmane, qui ne se reconnaît pas dans le socle culturel du pays d'accueil.
«Les Français doivent admettre que ceux qui naissent porteurs d'un héritage historique et culturel profondément différent du leur ne naissent pas Français», explique-t-elle, pour mettre en cause le droit du sol, qui offre la nationalité sans obligation d'adhésion aux valeurs de la République. «La violence de jeunes issus de l'immigration est à la hauteur de la violence que le droit du sol leur fait subir, en les affublant d'une identité qu'ils n'ont en réalité pas choisie.»
Publié par ajm le 8 juin 2007 à 15:53
Les CPF sont depuis l'enfance habitués à vivre d'argent volé aux autres par la force.
Ils mangent avec de l'argent volé aux autres (les "prestations sociales"), ils vivent dans des logements volés aux autres (les "logements sociaux") ils font des études avec l'argent volé aux autres (dans la soi-disant "éducation nationale").
La police leur accorde aussi des privilèges de monopole pour toutes sortes de trafics juteux --drogue, objets volés, etc. Ces privilèges de monopole, elle les leur accorde en interdisant ces trafics aux autres tout en leur assurant de facto l'impunité à eux s'ils le font.
En outre, cette même police interdit sous peine d'amende de les critiquer, de rappeler que leur présence, non souhaitée par la majorité de l'opinion, est de ce fait le produit d'une violation des Droits démocratiques, et leur Parasitisme Institutionnel une violation permanente du Droit des autres de ne pas être esclave, qui résume l'ensemble des Droits de l'homme.
Ils appartiennent donc bien à la Caste des Ãœbermenschen Légaux du Socialisme, ceux qui vivent par la force sur le dos des autres -- sur le dos des Untermenschen légaux du Socialisme (indigènes, entrepreneurs), dont la police réprime par la violence les critiques, et les velléités de se défendre contre leurs prédateurs.
Qu'est-ce qui manque donc aux CPF pour jouir du statut supérieur que la Chari'a réserve aux Croyants, en niant les Droits humains des kouffar, réduits au statut de dhimmi, de citoyens de seconde classe ?
-- eh bien, de monter en grade dans la hiérarchie de cette Caste Socialiste Exploiteuse. On vient d'énumérer tous leurs privilèges :
privilège de vivre d'argent volé aux autres, c'est-à -dire que ces autres-là sont leurs esclaves ;
privilège d'impunité pour toutes sortes d'ilégalités ;
privilège de passer pour des "pauvres victimes" alors qu'ils sont des envahisseurs et des exploiteurs.
Cependant, la plupart de ces privilèges, ils n'en sont pas maîtres, on les leur octroie d'en haut.
Par exemple la plupart de l'argent volé dont ils vivent, ce n'est pas eux qui le volent : ce sont les hommes de l'Etat ou plus précisément les policiers qui, légèrement plus haut dans la hiérarchie exploiteuse, sont chargés de voler eux-mêmes l'argent dont vit toute cette bande.
En outre, par leurs salaires minimum et autres conditions légales à l'embauche, les Syndicalistes, beaucoup plus haut même qu'un policier dans la Hiérarchie Exploiteuse, interdisent de travailler à ceux d'entre eux qui le voudraient encore malgré tout l'argent volé qu'ils reçoivent.
Comment une CPF peut-elle faire pour monter en grade dans la Caste Exploiteuse ? Tout d'abord, élargir les zones d'impunité pour le vol direct : on peut appeler cela une la "privatisation" du Socialisme Exploiteur, consistant à dépouiller ses Untermenschen légaux DIRECTEMENT, du producteur au receleur, sans passer par les policiers et autres hommes de l'Etat : d'où la constitution de zones de non-droit et, à terme, le séparatisme.
C'est pour cela que les CPF détestent les policiers, alors que ce sont pourtant eux qui volent la plus grande partie de l'argent dont les CPF vivent.
C'est que, directement placés au-dessus d'eux dans la Hiérarchie de la Caste Socialiste Exploiteuse, les policiers leur interdisent de voler directement les gens normaux, alors qu'eux-mêmes ne font que cela :
en effet, sous couleur de pourchasser les malfaiteurs, les policiers sont les plus grands voleurs de tous, puisque ce sont eux qui exercent la violence nécessaire pour voler tout l'argent dont la Caste Exploiteuse vit officiellement.
Sans policiers, pas de Socialisme, c'est-à -dire pas de réduction à un semi-esclavage de tous ceux qui produisent, et pas de butin pour les Parasites Institutionnels de ce Socialisme.
Deuxième stratégie des CPF pour monter en grade dans la Caste Exploiteuse, effrayer leurs complices plus haut placés, pour leur extorquer une plus grande part du butin commun : d'où les émeutes, les destructions de bâtiments publics, les attentats.
Et dans ces limites-là , ça marche : ça s'appelle la "politique de la ville" et ça déverse des milliards depuis des lustres...
sur des gens qui ne seront jamais contents parce que leur seule manière de maîtriser leur existence, vu la dépendance où ils se trouvent et l'idée qu'on leur a mis dans la tête comme quoi ils auraient des "droits" sur les autres, c'est de toujours menacer davantage la société, pour en obtenir plus d'argent volé.
Publié par Hunden le 11 juin 2007 à 7:33
Quelqu'un a une idée de ce que veut dire "CPF" ?
Publié par Roland le 11 juin 2007 à 9:00
Chance pour la France
Du slogan «l'immigration est une chance pour la France»
Publié par ajm le 11 juin 2007 à 14:14
Les CPF sont plutôt une chance pour le pays dont ils sont issus. La région où je travaille est un foyer important d'émigration pour la France. Une famille sur deux a un parent qui leur envoie des sous. Ils sont aussi organisés par village. Un des centres où la F va leur payer un système d'adduction d'eau potable vient de terminer une mosquée payée par les émigrés. Coût: 1/2 million d'Euros... et la suivante est en cours. Et s'ils payaient leur système d'eau potable ?
Publié par Roland le 12 juin 2007 à 0:18
La logique décisionnelle islamique est de viser non pas le travail, la recherche, l'effort ou simplement le bien commun, mais le pouvoir, les positions de gouvernance, puis d'exiger le reste comme un dû. Ainsi, la mosquée est une promesse de suprématisme. Une fois imposée cette religion qui s'attribue le monopole de la violence au nom de dieu, les ressources appartiennent à ses dirigeants, c'est-à -dire à ceux qui s'avèrent capables de faire régner la charia.
Le problème est que les gens capables de parvenir au pouvoir dans cette logique sont systématiquement incapables, sauf exception, de gouverner correctement. D'une manière plus fondamentale, le problème réside dans le fait de prioriser une chose stable, l'Islam, sur une chose évolutive, la raison; ou encore de prioriser une chose qu'il faut croire sur une chose que l'on peut vérifier.
Publié par ajm le 12 juin 2007 à 5:52
Et quel rapport avec les clowns en tenue 83 ? :-)
Publié par Ludovic Monnerat le 12 juin 2007 à 8:06
Aucun, mais ça fait du bien! :-)
Non, sérieusement: la violence des islamistes est la même que celle de ces clowns. Elle divertit de la vraie menace.
Publié par ajm le 12 juin 2007 à 10:27
"Qu'est-ce qui manque donc aux CPF pour jouir du statut supérieur que la Chari'a réserve aux Croyants, en niant les Droits humains des kouffar, réduits au statut de dhimmi, de citoyens de seconde classe ?"
De grimper dans l'établissement, avec l'aide des traîtres de souche soucieux de conserver leurs prébendes: je pense par exemple à la ministre de l'intégration hollandaise, accessoirement d'ethnie turque, qui vient d'engager une grande politique de régularisation de l'immigration allogène clandestine.
Publié par fass57 le 12 juin 2007 à 20:01
En attendant pour les populations de souche européennes, le sort des petits blancs d'Afrique du Sud:
http://www.news24.com/News24/South_Africa/News/0,,2-7-1442_2126194,00.html
Publié par fass57 le 12 juin 2007 à 20:06
"ça s'appelle la "politique de la ville" et ça déverse des milliards depuis des lustres..."
Bonne analyse, mais la mécanique risque de gripper, faute de lubrifiant pécuniaire.
Une non moins pertinente analyse de Michel Drac ici:
http://www.scriptoblog.com/scriptoblog/index.php?option=com_content&task=view&id=106&Itemid=1
Publié par fass57 le 12 juin 2007 à 20:10
A Fass57
Ce n'est pas aux personnes que vous devez vous attaquer, mais à l'esprit de notre temps !
Si vous tenez vraiment à réaliser votre vision, il faudrait démontrer au public quels sont les désavantages liés à la mondialisation. Or, sous nos latitudes, peu d'éléments sont susceptibles de servir d'arguments. A court terme, la mondialisation est perçue comme une source de progrès (abondance de biens et de services bon marché - recours à des travailleurs peu exigeants - facilité en ce qui concerne la circulation des personnes, des capitaux et des informations).
Comment, dans ce contexte, démontrer au public les inconvénients qui sont liés à cette évolution, alors que même la circulation des personnes apporte des avantages à l'économie ?
Ce sentiment est d'autant plus élevé que nous vivons sur un continent qui n'a jamais connu un tel niveau de stabilité (au niveau des relations interétatiques). Il y a bien le danger terroriste. Mais même là , une bonne part de la population européenne est sceptique. Car une des analyses possibles est de lier cette problématique à la présence occidentale dans les pays musulmans. Une présence, qui finalement, ne concerne de loin pas l'ensemble des Etats européens.
Dans ce contexte, seuls des dangers indirectement liés à la mondialisation pourraient amener un changement d'attitude (épuisement des énergies non renouvelables - réchauffement climatique - pollution). Car la population ont déjà intégré la globalisation et les avantages qui lui sont liés. Et quand bien même le public percevrait un danger, je ne pense pas qu'il assimilerait la mobilité comme faisant partie des menaces (à moins d'une forte récession économique ou de mouvements migratoires de masse, voire combinaison des deux). Si l'évolution économique parvient à intégrer les pays sous développés, cette crainte pourrait même disparaître.
Donc un simple question : comment pensez-vous argumenter votre crainte par rapport à ce que vous identifier comme la destruction de la nation ?
Publié par Alex le 13 juin 2007 à 8:48