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14 mars 2007
Le piège des identités nationales
La semaine dernière, Nicolas Sarkozy a déclenché une polémique en France en liant immigration et identité nationale, et en liant à la première l'altération de la seconde. Le président de l'UMP maintient son cap en la matière, même si ses supporters ont parfois des explications contorsionnées. L'identité nationale fait également débat en Hollande, où la double nationalité de ministres sert de prétexte à mettre en doute leur loyauté, et où le public soutient ce regard critique sur les personnalités issues de l'immigration. On pourrait certainement trouver d'autres exemples ailleurs en Europe, mais il ne s'agit pas ici de faire un tour d'horizon.
Le lien entre identité nationale et immigration est tellement évident, puisque la nation évolue et se transforme au gré des générations qui se succèdent et des influences qu'elles subissent, que la polémique témoigne des tabous en la matière. Il est pourtant clair que même des immigrés réussissant leur intégration apportent avec eux un référentiel différent, et que le cumul de ces différences aboutit progressivement à modifier les critères par lesquels les gens se définissent et se différencient de leur voisin, c'est-à -dire construisent leur identité. Cette modification n'est d'ailleurs pas négative ou positive a priori, mais elle existe. Et lorsque l'immigration se conjugue à l'absence d'intégration, cette identité ne parvient pas à évoluer progressivement et devient une pierre d'achoppement, une différence insurmontable, un repoussoir plus qu'une attraction. De sorte qu'elle est dévalorisée et combattue par ceux qui la refusent faute de l'intégrer.
En revanche, il est dangereux d'en venir à juger les individus avant tout d'après ce qu'ils sont, et non en premier lieu d'après ce qu'ils font. Un jugement préventif de ce type, qui incidemment est celui qu'emploient les islamistes, aboutit forcément à un renforcement des altérités, et donc à une radicalisation des identités. Etre jugé sur son être et sur son paraître revient à n'avoir aucune chance, à être classé, discriminé, ou au minimum suspecté quoi que l'on fasse. C'est une manière de transformer toute différence identitaire en casus belli potentiel. Cela ne signifie pas que le profilage doit s'interdire de considérer des critères ethniques et religieux, comme le politiquement correct nous y enjoint irrationnellement ; cela signifie que fermer la porte à l'autre parce qu'il est différent lui enlève toute chance de nous ressembler, de s'assimiler, de nous rejoindre. Une injustice humaine, et surtout une absurdité stratégique.
C'est le piège des identités nationales que cette crispation isolationniste, que ce repli sur soi contraire au développement des nations. Il faut juger les uns et les autres d'après leurs actes, car ces derniers sont suffisamment parlants, et la disproportion flagrante de ressortissants étrangers dans les faits divers répugnants comme dans les statistiques criminelles montre bien, par exemple, un problème majeur auquel les différences identitaires ne sont pas étrangères (si j'ose dire). Mais il est complètement aberrant de juger ou de suspecter par avance les étrangers sur leur identité sans laisser à ceux-ci la moindre chance de s'intégrer, ce qui d'ailleurs passe également par une immigration contrôlée dans son ampleur comme dans ses modalités. A force de désigner automatiquement l'autre comme un ennemi potentiel, on crée des conditions très favorables à la concrétisation de cette crainte.
Publié par Ludovic Monnerat le 14 mars 2007 à 23:35
Commentaires
Oui. Et je me répète: le fait que les enfants et petits-enfants d'immigrés se révèlent plus problématiques que les immigrés eux-mêmes démontre que la cause du problème ne réside pas dans l'immigration, ni dans les immigrés, mais dans une idéologie.
Si nous acceptons d'ouvrir les yeux sur la nature intrinsèquement agressive de la religion islamique, nous voyons que la grande majorité des «immigrés» ont ou ont eu le même problème que nous: ils doivent se soumettre à cette chose sous peine de terreur. Et il y a là une grande chance de réconciliation.
Et si nous réussissons cette réconciliation, nous favorisons d'autant plus une prise de conscience de ce même problème dans l'Islam. Nous engageons la vraie lutte légitime - celle contre des idées fausses, et pas contre des gens, qui sont nos semblables.
En revanche, si nous voulons fermer les yeux sur la haine islamique par pudeur, rectitude politique, crainte religieuse ou que sais-je, quoi que nous fassions par ailleurs, nous durcissons des fronts entre des gens.
Publié par ajm le 15 mars 2007 à 7:22
"la nation évolue et se transforme au gré des générations qui se succèdent et des influences qu'elles subissent"
en France, il y a 6 à 8 millions de Musulmans, donc nous devrions subir leur "influence" et "évoluer" dites vous ?
ça ferait donc une polygamie limitée à 2 ?
Publié par JPC le 15 mars 2007 à 9:16
Il est faux d'amalgamer Musulmans et immmigrés.
Publié par ajm le 15 mars 2007 à 9:31
Toujours pas de litanie de Fass57 sur un sujet pareil? Bizarre. J'espère qu'il ne lui est rien arrivé.
Publié par Stéphane le 15 mars 2007 à 9:37
Non, je constate simplement qu'on y arrive tout doucement, la moitié du chemin est déjà fait. Le temps du discours est bientôt révolu ;-)
Publié par fass57 le 15 mars 2007 à 11:39
Beau temps pour la saison.
Publié par ajm le 15 mars 2007 à 13:21
Un entretien intéressant ici...
http://www.lefigaro.fr/litteraire/20070315.WWW000000471_comment_peut_on_etre_francais.html
... de deux penseurs qui sont toujours bloqués à mi-chemin, mais qui ont quand même un peu avancé sur la route du réalisme.
Cette phrase de Max Gallo explicite bien le blocage en question:
"On a besoin des nations. Quand les nations se brisent, voit-on surgir plus de fraternité? Non, on voit à l'œuvre des logiques ethniques terrifiantes et les Français en ont pris conscience."
En clair, Gallo voit la catastrophe se profiler, mais n'arrive toujours pas à comprendre pourquoi elle survient, en confondant l'abstraite nation d'intention, génératrice de chaos, avec la concrète nation organique, garante de stabilité.
Mais, comme je l'ai déjà dit plus haut, inutile vraiment de discuter de ces questions plus longtemps, le poids de la réalité, le choc des événements imposeront bientôt, quasi mécaniquement, un retour abrupt aux "fondamentaux".
Publié par fass57 le 15 mars 2007 à 14:16
De fait, l'Europe va certainement connaître des vagues d'immigration très désagréables au cours des prochaines années, des vagues qui sembleront confirmer le discours «organique».
En effet, les pays arabo-musulmans fabriquent en ce moment à toute allure, dans les matrices de femmes assombries et qui se partagent un mari à plusieurs, dans des écoles où on apprend à calculer en comptant les victoires divines du prophète et dans des chaumières dont on contrôle l'influence médiatique, une jeunesse à la fois haineuse, agressive, suprématiste et pauvre, victimaire et bornée. Et bien sûr, ce sont ces jeunes-là qui, de plus en plus, seront éjectés de leur pays d'origine.
Si une forte majorité des populations indigènes européennes n'est pas prête à discerner clairement la frontière entre le bien (la part humaine) et le mal (l'acquis propagandiste pseudo-religieux) chez ces nouveaux arrivants, à accepter l'un tout en rejetant l'autre, enfin efficacement, les hideuses visions de «nos» «fondamentalistes» se matérialiseront.
Publié par ajm le 15 mars 2007 à 14:50
Pour compléter un peu ce billet : je disais dimanche a un ami métis, d'origine africaine, qu'il y a une époque pas si ancienne où l'on ne regardait pas la couleur des gens. J'ai ce souvenir.
A force de parler racisme et discrimination, à force de problèmes, on en vient à se méfier.
Et maintenant on voit la couleur des autres...
Publié par Juan_rico le 15 mars 2007 à 15:07
Pour AJM, le taux de fécondité outre Mediterranée en forte baisse depuis quelques années, méme en Iran, cela devient un probléme public.
Publié par Frédéric le 15 mars 2007 à 16:20
Ce ne sont pas les autres qui sont le problème mais bien nous même ( dans chacun des pays occidentaux ), incapables de définir notre projet de société nous asseyons d'appliquer la tambouille onusienne concoctée par un aréopage dont la barre est définitivement bloquée à gauche pour être poli. Quand je dis, dans un pays d'immigration, qu'il faut limiter les postes décisionnels dans la fonction publique à partir de la deuxième génération ou qu'il faut assujettir les nouveaux arrivants à démontrer un engagement clair à s'intégrer! j'entends déjà les hurlements, pourtant une cérémonie d'allégeance au souverain britannique chef d'état du Canada existe dans ce pays pour ne citer que celui-ci. Quand on crée des catégories d'immigrants comme au Canada ( un exemple d'expérience en immigration ), soit les Réfugiés, les Immigrants Reçus et la cerise sur le gâteau avec les Immigrants investisseurs. Pourquoi ne pas ouvrir une catégorie extrême d'Immigrants Bombineurs. Ne parlons pas d'instruction civique ou d'héritage historique car la bêtise est une valeur sure en Occident par les temps qui courent et tout ce beau monde serait choqué.
Publié par Yves-Marie SÉNAMAUD le 15 mars 2007 à 16:59
Les migrations vont peut-être perdre de l'ampleur (attention toutefois à la compensation, en Afrique du Nord, par l'arrivée d'immigrants sub-sahariens), mais elles s'aggraveront par d'autres aspects. Et ce sont ces aspects qui comptent. Un afflux d'immigrants bien intentionnés, ambitieux au bon sens du terme, qui rêvent de rebâtir leur vie dans un nouveau monde, ne poserait pas de problèmes, au contraire.
Publié par ajm le 15 mars 2007 à 17:54
Emigrés et droit à la différence ?
http://www.lexpressiondz.com/T20070315/ZA10-4.htm
L'identité française est-elle hors la loi ?
Publié par Yves-Marie SÉNAMAUD le 15 mars 2007 à 18:36
"Un afflux d'immigrants bien intentionnés, ambitieux au bon sens du terme, qui rêvent de rebâtir leur vie dans un nouveau monde, ne poserait pas de problèmes, au contraire."
Non, ce serait tout aussi grave, mais sous une autre forme, car cette immigration de substitution ne susciterait pas forcément à temps une réaction identitaire de survie de la part des populations indigènes. Evidemment, si l'on dispose soi-même de structures identitaires additionnelles, on se préoccupe peu de l'identité des nations-hôte, sachant que sa propre identité resterait inchangée dans le processus. C'est un petit jeu dangereux, l'histoire l'a déjà montré à plusieurs reprises: quand les peuples se réveillent, ils ne sont jamais tendres envers ceux qui creusent des brèches dans les murailles.
Publié par fass57 le 15 mars 2007 à 19:03
Toujours la même question, essentielle: quelle est la part du biologique et du culturel dans l'identité, et quelle part prime sur l'autre?
Publié par fingers le 15 mars 2007 à 19:32
Il est aujourd'hui à la mode en Occident de prétendre que tout relève de la construction socio-culturelle et gare à ceux qui osent penser le contraire (Bruxelles est d'ailleurs en train de bétonner une loi sur le sujet). On va bien se marrer quand il s'agira de faire face à des blocs ethno-civilisationnels, numériquement supérieurs, pleins de cette vitalité qui nous a été déniée, et qui n'auront pas oublié les mécanismes naturels de l'identité. Dommage que les théoriciens du "vivre-ensemble", tous ces zélotes de la "mixité", que nous devons subir aujourd'hui, ne seront probablement plus là pour expérimenter, de façon immédiatement concrète, la validité pratique de leurs aimables abstractions.
Publié par fass57 le 15 mars 2007 à 19:59
"L'identité française est-elle hors la loi ?"
Je commence à me demander à partir de quel stade de recul, à partir de quel pourcentage d'effacement, la résistance active devient non seulement un impératif moral, mais également une solution rationnelle?
Publié par fass57 le 15 mars 2007 à 20:03
Une identité qui envisage de partir en résistance à cause d'une ségolénitude partirait en résistance pour n'importe quoi. Et n'importe où.
L'identité est une chose vivante. Pour en avoir une, il faut la vivre. Et pour la préserver, il faut la cultiver. La défendre, c'est déjà la perdre.
Publié par ajm le 15 mars 2007 à 20:41
Fass 57 a dit:
"Il est aujourd'hui à la mode en Occident de prétendre que tout relève de la construction socio-culturelle et gare à ceux qui osent penser le contraire (Bruxelles est d'ailleurs en train de bétonner une loi sur le sujet)".
J'avais entendu parler d'une proposition de la Commision (la petite ou la grosse ?... mes excuses mais c'est plus fort que moi) visant à ne plus mentionner l'origine des terroristes pour ne pas stigmatiser des pans entiers de population... S'agit-il de cela ou bien parlez-vous d'autre chose ? Serait-il possible d'en savoir plus à ce sujet ? Des liens à proposer ?
En vous remerciant, bonsoir (on dirait du Mr. Manatane tout craché =).
Publié par Xavier le 15 mars 2007 à 20:59
@Xavier: je n'ai plus le projet de loi sous les yeux, mais j'essaierai de le retrouver. En gros, ce texte criminalise toutes les voies de recours possibles qui pourraient encore permettre de sauver la structure de nos nations.
@Ajm: j'espère que vous réalisez quand même la totale incongruité logique de ce genre de propos:"La défendre, c'est déjà la perdre." C'est quasiment de la "novlangue", digne du meilleur Orwell dans "1984", avec son "la guerre, c'est la paix."
Ah, en passant, la résistance commence aux Pays-Bas...
http://www.brusselsjournal.com/node/1976
... des insurgés bataves affrontent les forces de l'ordre (mais quel ordre? Le leur ou le nôtre), après qu'un indigène a été tué par un policier allogène, dans un quartier "occupé". Apparemment, le hollandais de souche aurait été tué par un policier marocain ou turc, après s'être interposé pour défendre une hollandaise enceinte, agressée par des jeunes marocco-hollandais!
Les joies de la diversité, qui nous enrichit tous, comme on nous le répète constamment à la télé et dans les journaux!
En apparté, il est significatif de constater que ces événements ont été totalement ignorés par nos grands média. Une sorte de révisionisme en temps direct.
Publié par fass57 le 15 mars 2007 à 21:58
http://www.brusselsjournal.com/node/1977
The Dutch police deny that the police officer who killed Rinie Mulder is of Moroccan or Turkish descent.
On peut se battre à juste titre pour protéger sa vie, les siens, ses biens, son avenir, sa patrie ce en quoi on croit, et sûrement beaucoup d'autres choses encore mais résister violemment pour rester qui on est ne vient pas à l'idée d'un esprit équilibré.
Ce n'est pas notre identité qui est attaquée - la belle affaire - c'est l'acquis de la civilisation. Ce que nous amène l'Islam, caché sous les mensonges des apologistes, la censure des idiots et les phobies des organiques, c'est le crime même, porté au rang de norme, sinon de loi, divine pour certains. Et en s'agitant contre les épouvantails des uns et des autres, on facilite son installation.
Publié par ajm le 15 mars 2007 à 22:26
Ecoutez, AJM, si ma position est parfaitement claire, je suis un patriote européen, la vôtre l'est aussi: la seule chose qui vous intéresse, ce n'est pas l'Europe, ce n'est pas l'avenir des peuples européens, c'est uniquement le monde islamique en tant que menace pour des intérêts bien particuliers. Dans cette perspective, nous ne sommes que des outils utiles, du bétail, de la chair à canon, alors que, de mon côté, j'aurais même pu faire l'effort de discuter honnêtement et calmement d'intérêts objectifs communs; néanmoins je me demande de plus en plus souvent, si cela est vraiment utile, face à une telle duplicité.
Il faudrait qu'on vous le dise une fois pour toutes, c'est vraiment nous prendre pour des imbéciles, en croyant que nous allons gentiment faire vos guerres en "Islamie", tandis que notre Europe sera irrémédiablement défigurée par cette société diverse que vous nous imposez avec toute la puissance des média et des multiples dépendances du Système.
Sans oublier évidemment cette suprême hypocrisie de nous refuser "l'organicité", alors que l'ensemble que vous défendez est la construction ethno-politique la plus organique, la moins universelle, de la planète.
Allez, remballez votre "civilisation", abandonnez vos beaux discours sur ces valeurs hors-sol soigneusement neutralisées, cessez de nous jouer ces jolis airs de flûte qui nous conduisent droit dans les sables et laissez-nous défendre notre Europe, car l'Europe, ce si magnifique continent, ce n'est pas votre affaire!
Publié par fass57 le 15 mars 2007 à 23:16
Pour en revenir brièvement à l'affaire hollandaise, le quartier d'Ondiep est objectivement devenu un ghetto:
"The police have placed fences and cameras around the neighbourhood, and have closed it off to non-residents. The closure of the neighborhood will be reviewed day by day. The fines for those entering are going up. On Tuesday the fine amounted to 200 euros, on Wednesday to 300 euros and on Thursday to 400 euros."
Elle est pas belle, la nouvelle Europe! Et c'est l'identité nationale qui serait censée être un piège?
Non, le dernier recours plutôt!
Publié par fass57 le 15 mars 2007 à 23:33
Ma position est définie par des projets concrets, en partie déjà bien préparés: information en Occident, appuyée par des actions en justice et, quand c'est possible, comme en Suisse, des votes nationaux, pour mener à la suppression de l'Islam sous toutes ses formes publiques (mosquées, salles de prière, librairies islamiques, organisations islamiques, banques islamiques, etc.) et pour favoriser le travail des réformateurs; récupération des principaux principes de débat islamiques dans l'Islam pour créer un «grand divan», d'où une réforme authentique pourrait être lancée, par des Musulmans (ou des croyants), pour des Musulmans (ou des croyants).
Dans l'ensemble, cela génèrerait une sorte de grande réflexion mondiale - structurée et élaborée - sur les thèmes les plus conflictuels de notre époque. Ce serait une chance d'accéder à une nouvelle «conscience» de la communauté humaine.
L'effet militaire, dans ma vision des choses, doit servir à rendre cela possible par l'équilibre des menaces. Je n'ai pas besoin de chair à canon. Du tout.
Je ne vous refuse pas l'organicité, je vous traite de déséquilibré. Vous êtes un despote de cagibi, fass57, un tyran de foires et banquets. Vos projets à vous ne sont visibles qu'à travers des sous-entendus scabreux, vos cibles sont tous les non-Européens (en Europe), pour des raisons d'«identité» - si vous ne parliez pas tant, il faudrait craindre que vous ne mordiez les passants.
Mais bon, soyez xénophobe si cela vous paraît vital, et que vous êtes capable d'établir des frontières autour de votre manie. Mais vous vous approchez dangereusement de l'incitation. Et dans le climat européen actuel, vous risquez fort de trouver ce que vous dites chercher avec tant d'insistance. Et cela ne fera que du malheur de plus. Le vôtre également.
Publié par ajm le 16 mars 2007 à 6:35
"vous vous approchez dangereusement de l'incitation"
En effet, certains commentaires de ce blog prennent par moment une tournure inquiétante.
( et en général, c'est à cet instant qu'on se fait traiter de "lopette" ou quelque chose d'approchant, comme on pourrait se faire traiter de "facho" par d'autres... )
Publié par fingers le 16 mars 2007 à 8:40
"En effet, certains commentaires de ce blog prennent par moment une tournure inquiétante."
Ce ne sont pas les commentaires qui sont "inquiétants", mais la situation.
Par exemple en Suède...
http://www.thelocal.se/6693/20070314/
... où la facture de l'asile, à la charge des indigènes, est littéralement en train d'exploser sous la double pression de l'étasunisme armé, chassant les réfugiés irakiens vers l'Europe, et de l'angélisme des "élites" locales, oublieuses des fondamentaux, double pression qui est simplement en train de préparer les conditions d'affrontements ethniques sur le sol européen.
Evidemment, on peut préférer casser le thermomètre ou fustiger Cassandre.
Publié par fass57 le 16 mars 2007 à 11:33
Daniel Pipes sur l'immigration, l'identité nationale et le futur de l'Europe :
"A long terme, l'évolution la plus décisive du continent européen, celle de ses relations avec sa minorité musulmane croissante, suivra l'une de ces trois voies: intégration harmonieuse, expulsion des Musulmans ou prise de pouvoir islamique. Lequel de ces scénarios est le plus vraisemblable?
L'avenir de l'Europe revêt une grande importance non seulement pour ses résidents. Pendant un demi-millénaire, de 1450 à 1950, les 7% de la surface des terres émergées qu'elle représente ont décidé de l'histoire du monde; sa créativité et sa vigueur ont inventé la modernité. La région a perdu cette position cruciale il y a 60 ans, mais elle reste d'une importance vitale en termes économiques, politiques et intellectuels. Ainsi, la direction qu'elle prendra aura des incidences majeures pour le reste de l'humanité, et tout particulièrement pour ses nations soeurs telles que les États-Unis qui, historiquement, ont toujours considéré l'Europe comme une source d?inspiration, de peuplement et de biens.
Voici une appréciation de la vraisemblance des trois scénarios. (...)
Il est d'autant plus difficile d'anticiper cette transformation qu'elle est sans précédent historique. Aucun territoire de grande envergure n'a jamais ainsi glissé d'une civilisation à une autre à la suite de l'effondrement démographique, religieux et identitaire d'une population; et aucun peuple ne s'est jamais redressé à une telle échelle pour prôner son patrimoine historique. Le problème européen est si inédit et si étendu qu'il est difficile de le comprendre, tentant de l'ignorer et presque impossible d'en pronostiquer l'évolution. L'Europe nous entraîne tous en terre inconnue. (...)"
Publié par drzz le 16 mars 2007 à 14:28
http://www.telegraph.co.uk/news/main.jhtml?xml=/news/2007/03/15/wimm15.xml
UN predicts huge migration to rich countries
At least 2.2 million migrants will arrive in the rich world every year from now until 2050, the United Nations said yesterday.
Publié par ajm le 16 mars 2007 à 16:49