Je ne sais que penser sur le fond de l'affaire...

donc je vais réagir sur l'un des arguments que vous employez dans vos billets contre les médias...

Vous écrivez:"Peut-être que la direction de Swissmetal va parvenir à ses fins et faire payer aux employés de la Boillat leur refus de suivre docilement une stratégie incompréhensible"

D'où sortez-vous le "stratégie incompréhensible" ? Est-ce une affirmation péremptoire ? une reprise d'une manchette d'un éditorialisteque vous aimez tant critiquer pourtant ?

Il y a en effet des liens pour presque tout sauf sur ce point ... étrange :o) ? Enfin, comme vous l'écrivez, c'est un évenement "situé tout près de chez [vous]"... donc l'objectivité n'était peut-être pas de mise ?

Disons que l'incompréhension vient de la préférence accordée au site ancien de Dornach par rapport au site moderne de Reconvilier. Le blog "Une voix pour la Boillat" fournir des images assez saisissantes... d'où mon incompréhension ! :)

Je suis d'accord avec Deru. Lâcher un "stratégie incompréhensible" sans analyse explicative paraît très maigre. Et le seul blog des grévistes n'est pas vraiment une source suffisante. On en vient à vous soupçonner de romantisme régionaliste...

Je pense que cette incompréhension dépasse ma seule personne ; la publication de chiffres concernant la santé des installations de Swissmetal, avant-hier, a généré des commentaires interrogatifs... En même temps, si je dis ne pas comprendre une stratégie industrielle, cela n'implique que moi et ne signifie pas nécessairement grand chose, vu que ma formation en économie n'est pas très éloignée du zéro absolu ! :)

Quand un militaire a une culture économique et financière proche du zéro absolu, il devrait faire la même chose qu'un économiste financier qui a une culture militaire proche du zéro absolu qui s'informe auprès d'un militaire comptétent pour comprendre les problèmes militaires, surtout s'ils ont une incidence éco et financière, ce qui est mon cas, au lieu d'écrire n'importe quoi...
je ne connais rien sur cette fonderie, mais si ses dirigeants ont décidé de la fermer, la raison en est très certainement qu'elle n'est pas rentable,
il ne faut pas faire une fonderie la + moderne d'Europe pour en faire une entreprise rentable,
les entreprises US utilisent souvent des techniques anciennes, mais fiables et rentables, mais aussi, dans d'autres cas des techniques de pointe, tout dépend des calculs de rentabilité,
quant aux ouvriers : il ne sert à rien de travailler si c'est pour perdre de l'argent en travaillant ! ils feraient mieux de faire qqch d'autre,
enfin, il faudrait quand même que "les gens", y compris en Suisse, aient un jour un minimum de culture économique et financière au lieu de raconter toujours n'importe quoi dans ce domaine !
tous les économistes sensés savent depuis plus de 2 siècles que tout le monde a intérêt à travailler dans le cadre d'économies ouvertes, et à achanger des produits, ce qui bénéficie à tout le monde
la Suisse a été jusqu'à la fin des années 80 le pays où le niveau de vie était le plus élevé parmi les pays de l'OCDE, mais depuis une quinzaine d'années, elle a régréssé au 5° rang car les Suisses ont perdu cet esprit libéral
la Suisse a été la terre d'accueil ou de naissance des plus grands économistes libéraux, ce qui lui a toujours réussi mais depuis la chute du communisme, rien ne va plus...

Je partage entièrement le point de vue de JPC. Les chiffres décrivant la réalité de la décadence Helvétique en matière de libéralisme, ainsi que de son corollaire, l'appauvrissement sont disponibles ici.

Je précise à l'attention du chef que ce n'est pas le ton polémique, pour une fois, que je partage, mais l'avis de fond

A JPC : une volée de bois vert de temps en temps ne fait pas de mal, et je bénéficie depuis suffisamment longtemps de votre savoir en matière économique et monétaire pour ne pas ressentir votre intervention comme polémique. Malgré cela, il est rare que j'écrive quelque chose sans avoir la moindre information fiable sur laquelle fonder mes raisonnements ; mon jugement de la stratégie de Swissmetal, et de ses préférences entre deux sites industriels différents (Dornach et Reconvilier), est ainsi basé sur des chiffres révélés par Le Temps ce jeudi, dans un article plus disponible en ligne mais dont l'essentiel dit ceci :

De 2000 à 2003, la production de Dornach a chuté de 30000 à 17600 tonnes. Sur cette quantité, 56%, ou 10100 tonnes, figuraient en 2004 sur une liste des produits «à risques» - ceux que des concurrents peuvent fabriquer moins cher, emportant les marchés dans un délai de quelques années. Pour Reconvilier, la part des produits «à risques» est de 15%, soit 1800 tonnes sur 12000. Un autre rapport recensant les produits dont la marge contributive est inférieure à 1 franc le kilo, c'est-à -dire insuffisante pour garantir la santé financière de la société, montre qu'ils représentent 71% du total de Dornach.

En 2003, selon d'autres documents internes, cette usine dégageait un résultat avant intérêts et impôts (EBIT) négatif de -1,983 million de francs; celui de Reconvilier était positif, à 3,715 millions de francs. L'écart s'est maintenu au premier semestre 2004: EBIT de 5,848 millions pour Reconvilier, de 2,609 millions pour Dornach, ce dernier chiffre étant influencé par des recettes extraordinaires provenant de la vente de matière première pour 4 millions. Depuis l'été 2004, on ne dispose plus de comptes séparés pour les deux usines.

Selon des projections établies à mi-novembre 2005, la valeur ajoutée brute atteignait 58 millions de francs à Reconvilier et 46 millions à Dornach, pour des coûts de production respectifs de 37 et 36 millions, soit une marge contributive deux fois supérieure à Reconvilier (21 millions contre 10).

Je redis donc ici mon incompréhension de cette stratégie consistant à réduire la composante la plus rentable et la plus prometteuse du groupe. Et maintenant, si je ne crains pas dire mon peu de connaissances spécifiques en économie, il n'en va pas de même dans le domaine du commandement ; et cet article publié aujourd'hui dans le Wall Street Journal montre qu'un entrepreneur efficace ne peut pas traiter son personnel de la façon dont les dirigeants de Swissmetal traitent le leur.

NB : Peut-être que l'article est encore disponible ici. Etant abonné à l'édition électronique du Temps, je ne saurais dire exactement...

Une entreprise capitaliste souhaite-t-elle perdre de l'argent?

- Non. Ce que montre l'article du temps, c'est que les dirigeants de l'entreprise ont fait un autre calcul, comportant des données et des chiffres dont nous ne disposons pas, des prospectives que nous ne connaissons pas.

euh... je voulais être bref et direct, mais pas lancer une volée de bois vert...
il est dificile de connaitre les données du problème car la société allemande n'est pas cotée et les informations ne sont pas bien connues, mais le 1° article du Temps que je n'avais pas lu avant ma 1° intervention est assez clair :
Début 2003, elle était considérée comme insolvable. Une cure d'amaigrissement qui l'a fait passer de 260 à 170 employés, un recentrage sur les spécialités et un développement des activités d'innovation ont permis de relancer la société. «Elle est maintenant très profitable. Le chiffre d'affaires par employé est passé de 88600 euros (137794 francs) à 135300 euros en une année et demi. Le marché a salué l'opération qui met fin à certains doutes sur l'avenir de l'entreprise. Le titre s'est envolé de 13,81% à 18,95 francs vendredi.
c'est clair : la société allemande qui était au bord du gouffre est devenue après restructuration très rentable,
de plus, elle est en zone euro, ce qui facilite les ventes,
et les ouvriers suisses sont devenus un peu comme les Français : il est préférable d'aller produire ailleurs car ils ont endance à faire grève assez rapidement pour en demander toujours +
les personnes mieux informées que nous ont réagi positivement : le titre s'est envolé !
pour moi, il n'y a pas de problème, ou dumoins le problème est que de + en + de Suisses sont comme les Français : ils ne comprennent pas grand chose aux problèmes économiques et financiers, ce qui ne les empêche pas de raconter n'importe quoi en toute certitude, en allant droit dans le mur
les Suisses ont de la chance : ils sont partis du sommet et ils ne sont tombés qu'un petit peu,
nous en Frnace, on était moins haut (9° rang mondial) mais on est tombé + bas : 16° mais rassurez vous, on peut faire pire

Je suis en accord avec LM et dans un cas semblable la méthode de fermeture n'est pas tolérable en économie de marché. Il y a bien longtemps que le Capitalisme a pris le bord. Si après l'effondrement du Communisme qui dans les faits n'a jamais existé car c'était du Capitalisme d'État, notre monde Occidentale s'est empressé de changer de terminologie en jetant au oubliette LE CAPITALISME pour l'Économie de Marché. Vous pourrez dire que tout cela est du barratin mais dans les faits les décideurs et dirigeants sérieux savent que la Main d'Oeuvre doit faire parti du processus de fermeture quand c'est nécessaire et c'est le cas en Amérique du Nord ou il y a de nombreux programmes de réinsertion et de suivi de la Main d'Oeuvre. Le monde n'appartient pas à l'économie, le monde c'est nous les Humains et en Économie de marché cela va s'amplifier contrairement à ce que vous pensez. Le Capitalisme dépassé... C'est en Europe qu'on le trouve et non pas chez Bush ;-)

CAPITALISME et MORALE

http://perso.wanadoo.fr/patrick.madrolle/economie/_sorm1.htm

JPC, comme vous le savez, je partage votre analyse sur le manque de libéralisme croissant de mon pays, que je regrette. De plus, comme je l'ai brièvement indiqué dans mon billet, les deux parties sont ici responsables de la situation, et la décision de faire une grève - heureusement rarissime en Suisse, malgré l'influence française - était certainement un mauvais choix.

Cela dit, je peine à comprendre la stratégie de Swissmetal. Racheter une entreprise allemande devenue très rentable et située en zone euro, d'accord ; mais privilégier un site suisse non ou moins rentable (Dornach) sur un site suisse plus rentable (Reconvilier), dont les perspectives sont meilleures, c'est vraiment déconcertant. Il est difficile de ne pas y voir une volonté de punir ces Romands forts en gueule et qui ne courbent pas l'échine devant le moindre "top manager" germanique...

Bonjour,

Tout d'abord chapeau pour ce site au contenu des plus intéressant et aux intervenants de qualité qui y participent.

Je fais bien evidemment partie de ces "ils ne comprennent pas grand chose aux problèmes économiques et financiers, ce qui ne les empêche pas de raconter n'importe quoi en toute certitude, en allant droit dans le mur
" décrit par JPC, puisque je ne suis qu'un suisse moyen.

Concernant l'affaire de la Boillat, je ne me permettrais pas de parler de stratégie incompréhensible puisque je n'ai pas les éléments pour la juger. Cependant je partage tout de même le sentiment de Ludovic Monnerat et il me semble que les différentes informations fournies montrent que les arguments fournit par Swissmetal ne tiennent pas la route.

Enfin, que ce soit en Suisse ou ailleurs, ce n'est ni la première ni la dernière fois que nous verrons des dieux de la finances et des champions de l'économie ruiner des entreprises grâce à leurs merveilleuses stratégies de développements.

Pour JPC et à son "quant aux ouvriers : il ne sert à rien de travailler si c'est pour perdre de l'argent en travaillant ! ils feraient mieux de faire qqch d'autre", il faudrait peut-être passer dans la région de Reconvillier et voir les nombreuses possibilités professionnelles qui s'offrent à ces personnes chaque jour.

Cette affaire ne fera presque que des perdants car j'imagine bien que les dirigeants de Swissmetal, en bons economistes, auront prévu toutes les issues. Même si leur géniale stratégie se vautre lamentablement, un joli parachute tout doré les retiendra dans leur chute.

le + grand ennemi qui nous guette et qui nous vaincra n'est pas un ennemi extérieur, comme les communistes russes ou les dirigeants de certaines sectes musulmanes, mais l'ennemi intérieur : ce socialisme rampant qui a déjà envahi la Vieille Europe et qui fait que beaucoup de gens, au demeurant très bien, en arrivent à penser qu'il faut toujours + d'intervention de l'Etat, moins de capitalisme libéral
a contrario, les dirigeants du PC chinois ont très bien compris que le meilleur moyen pour eux de sauver leur peau et de faire en sorte que les Chinois puissent vivre normalement est d'adopter les règles de ce capitalisme libéral, et ça marche !
même pour des militaires, une mauvaise interprétation de données économiques et financières est une énorme erreur
le maitre à penser est un certain Schumpeter, qui a développé ce concept de destruction créatrice : il faut détruire les entreprises qui ne sont pas rentables pour que d'autres puissent se développer
c'est à partir d'une puissance économique forte qu'une nation peut exister, et avec son armée, sinon, c'est du pipeau

@ JPC:

votre dernière intervention me fait quelque peu penser à un ouvrage récent écrit par un ancien dissident soviétique intitulé: L'Union européenne, une nouvelle URSS ?

http://www.amazon.fr/exec/obidos/ASIN/2268055469/ref=ase_chatborgne-21/402-7119040-5176919

Présentation de l'éditeur:
" De la même manière que l'URSS, "union inaltérable de républiques libres" comme le proclamait l'hymne soviétique, fut créée jadis pour apporter le bonheur à l'humanité, une nouvelle Union hégémonique tente de voir le jour sur le continent européen. Comme son prédécesseur soviétique, elle affiche de vertueux principes de liberté, de progrès, de droits de l'homme. Et comme son prédécesseur soviétique, elle emploie les mêmes arguments spécieux pour assurer sa pérennité et discréditer toute critique. " Preuves à l'appui, cet ouvrage décapant nous explique comment, sous l'influence des idées et des dirigeants socialistes, la CEE s'est transformée, d'une simple union économique, en un nouveau monstre bureaucratique construit selon les mêmes principes qui ont fondé l'URSS.

Biographie de l'auteur
Vladimir Boukovsky, l'un des plus célèbres dissidents soviétiques, n'a pas cessé de lutter contre le totalitarisme. Aujourd'hui citoyen britannique, il poursuit ici son combat contre ce qu'il estime être l'une de ses formes les plus insidieuses. Il est notamment l'auteur de Et le vent reprend ses tours (1978), Cette lancinante douleur de la liberté (1981) et Jugement à Moscou (1995).

Je dois dire que pour ce qui concerne l'aspect "bureaucratique"...Il n'y a aucun doute. Il ne se passe pas un jour sans que certains de mes colaborateurs ou moi même en fassions la triste constatation. si on ajoute à cela:
- Une propention de plus en plus importante l'utilisation du mensonge pour masquer certaines réalités dérangeantes (au point que nous en arrivons à ne plus connaître la vérité).
- Un immobilisme parfois surprenant mais toujours redoutable.
- Une fonctionarisation accrue d'un certain nombre de militaires n'aspirant plus qu'à la tranquilité du 8-12/14-18

Alors oui, il y a des matins où j'ai l'impression de travailler en URSS.

"c'est à partir d'une puissance économique forte qu'une nation peut exister, et avec son armée, sinon, c'est du pipeau"

Pour conclure, je m'associe à votre affirmation et souhaite donc à nos amis Suisses la bienvenue dans notre fanfare à 25. Il nous manquait justement un pipeau pour équilibrer l'excès de trompettes et d'instruments à vent ;)

"... mais l'ennemi intérieur : ce socialisme rampant qui a déjà envahi la Vieille Europe et qui fait que beaucoup de gens, au demeurant très bien, en arrivent à penser qu'il faut toujours + d'intervention de l'Etat, moins de capitalisme libéral..."

Voilà un ramassis d'expressions qui n'ont rien de bien rationnels. LM n'a fait que dénoncer une décision d'une gouvernance aberrante, qui provoque une situation inique et un mépris total des personnes concernées. Il n'y a rien de socialisant la dedans, seulement la dénonciation de crétins en voie de disparition dans les économies modernes et efficaces. Protection des petits épargnants, loi antitrust, aide directe aux familles, aide de réinsertion au travail, travail adapté pour les personnes retraitées, recours collectifs dissuasifs, le programme d'une économie socialisante ? Non, la routine américaine qui permet à tout le monde d'avoir un job à la hauteur de ses ambitions et surtout d'être assuré de retrouver rapidement du travail dans le cas d'un licenciement, d'une faillite ou d'un besoin de changement. Au USA l'individu compte et les compagnies d'avenir ont des programmes couplés aux assurances collectives très larges ( programmes individuels et familial pour tous les maux de société, alcool, drogues, aide à l'enfance etc. ).

(!) Chinois puissent vivre normalement est d'adopter les règles de ce capitalisme libéral, et ça marche ! JPC

Ceci constitue une vue très partielle et partiale du développement chinois. De nombreux disfonctionnements sont liée au décollage économique de l'Empire du milieu : création d'une société à deux vitesse, appropriation de biens par des moyens plus ou moins honnêtes par des individus peu scrupuleux, augmentation de la pollution, difficultés à gérer les ressources énergétiques et économiques du pays!
Ce genre d'argumentation me fait doucement sourire, surtout lorsqu'elle est inévitablement accompagnée du couplet concernant le socialisme rampant.

Alex

Avez-vous remarqué comme la pression médiatique s'est estompée ? Il serait intéressant d'en analyser le pourquoi du comment ... Est-ce les caricatures, les jeux olympiques, l'ennui, la nomination d'un médiateur, ..... ???

De plus, c'est étrange, mais je n'ai ni vu ni entendu personne réagir à ce communiqué de presse:

http://www.swissmetal.ch/index.php?id=86&L=2&tx_ttnews[tt_news]=194&tx_ttnews[backPid]=66&cHash=13a3531d9c

"L'approvisionnement en produits finis stockés à Reconvilier pourrait se faire sans aucune aide des grévistes si l'occupation illégale des locaux prenait fin. Dans cette situation, Swissmetal attend l'aide ciblée des autorités compétentes de la commune de Reconvilier ainsi que du canton de Berne. L'entreprise trouve étrange que dans un État de droit doté d'une place financière mondialement reconnue il ne soit apparemment pas possible de permettre l'accès à un bien propre dans un délai raisonnable.

[...]

Dans l'intérêt des clients, du site et de l'entreprise elle-même, Swissmetal demande à son personnel gréviste de ne pas soumettre la reprise du travail à des exigences insurmontables."

C'est vrai que l'on parle beaucoup moins de cette grève sur le plan national ; sur le plan local, c'est bien différent. Plusieurs explications potentielles :

- La durée de la grève, qui excède la capacité d'attention constante des médias, notamment en l'absence d'un événement choc ;

- Les Jeux Olympiques jouent certainement un rôle, surtout dans un pays qui récolte des médailles ;

- Les efforts du médiateur, en coulisse et à l'impact restreint, qui réduisent la visibilité de la crise ;

- Les outrances proférées par certains grévistes, parlant d'esclavage dans un conflit social où les deux parties sont en cause ;

- La stratégie de Swissmetal, qui donne l'impression de contrôler la situation et "tue" largement le suspense...