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20 octobre 2005
Individus contre groupes
On peut lire depuis quelques jours sur le site www.communautarisme.net un entretien électronique avec Anne-Marie Le Pourhiet, un professeur de droit public français qui s'en prend énergiquement à la notion de "discrimination positive". Le texte est particulièrement long et ne va pas toujours à l'essentiel, mais comporte tout de même une analyse remarquablement juste de la dimension sociétale qui caractérise ce phénomène. Bref extrait :
On introduit bien le poison de l'ethnicité dans les critères de recrutement et de promotion. Or ce critère est foncièrement injuste et pervers. Alors que le concours et le mérite provoquent une concurrence et une compétition stimulante entre les individus, l'introduction d'un critère ethnique ne peut que provoquer des rivalités inter-ethniques et un permanent sentiment de frustration et d'injustice. C'est une erreur politique et psychologique colossale.
Cette opposition entre individus et groupes, entre l'action et l'origine, entre le faire et l'être, est effectivement un enjeu de taille - tout comme une contradiction majeure du droit. Elle renvoie chacun de nous à son identité, à celle que l'on reçoit de sa famille, à celle que l'on construit par sa vie, et à celle que les préjugés ou les idéologies nous imposent. Il est hautement probable qu'elle constitue un facteur de division susceptible, à terme, de menacer les identités nationales et donc la stabilité sociétale des nations.
Avant-hier, j'ai eu l'occasion de recevoir ponctuellement deux sous-lieutenants français, qui dans le cadre d'un travail de diplôme à Saint-Cyr souhaitaient obtenir mon avis et mes réflexions sur plusieurs thèmes. L'un d'entre eux était celui de la milice comme facteur de cohésion d'un pays. Le principe de l'armée de milice consiste à prendre l'ensemble des citoyens, indépendemment de leur origine et de leur identité, pour les recruter, les incorporer, les instruire et les engager en fonction de leurs capacités et de leurs goûts. Un principe d'équité qui entraîne un brassage et des échanges inédits.
Bien entendu, le système est loin de fonctionner de façon aussi idéale, mais le fait de traiter chacun de même est l'une de ses principales qualités. On remarquera que les choses commencent à changer pour les officiers des grades les plus élevés, puisque des questions d'équilibre linguistique et d'appartenance cantonale commencent à être pris en compte, comme d'ailleurs dans l'administration fédérale en général. Mais ceci ne concerne pas l'énorme majorité des citoyens. Le jour où l'on commencera à dire que le corps des officiers ne compte pas assez d'immigrés de deuxième ou troisième génération, ou de militaires de confession musulmane, c'est que cette équité sera à son tour prise pour cible.
Publié par Ludovic Monnerat le 20 octobre 2005 à 9:06
Commentaires
« Il est hautement probable qu'elle constitue un facteur de division susceptible, à terme, de menacer les identités nationales et donc la stabilité sociétale des nations. » (Ludovic Monnerat)
Je crois qu'il faut replacer le débat dans son contexte. Dans certains pays (USA), la discrimination positive poursuit des objectifs qui sont exactement à l'opposé de ceux que vous avez mentionnés ci-dessus. Ils cherchent à mieux intégrer une communauté qui a longtemps été défavorisée, voire méprisée. Bien entendu, pour certains membres de la communauté dominante, cette pratique peut être ressentie commune une injustice. C'est donc un exercice difficile qui demande un dosage assez subtil.
Cependant, je suis convaincu que le modèle démocratique ne peut pas fonctionner si les inégalités sont trop criantes ou si les chances de réussite sont quasiment inatteignables pour certaines couches de la population.
En bref, je ne suis pas pour la constitution de quotas contraignants, mais plutôt pour sensibiliser la communauté dominante, par rapport à la représentation des minorités. Si cette notion se perd, c'est tout le système qui risque de s'écrouler.
Alex
Publié par Alex le 20 octobre 2005 à 13:12
Peut-être..
Mais il faut néanmoins noter que la comparaison avec les USA est un peu excessive.
Les système scolaires et de formation ont, en France, toujours été égalitaires, c'est-à -dire que n'importe quel individu reçoit les mêmes bases pour s'intégrer dans le tissus socio-professionnel, au-delà de toute considérations financière, raciale ou ethnique. A contrario, le système étasunien est autrement plus affecté par les disparités ethniques et économiques et la discrimination positive aux états-unis a été introduite pour compenser un ostracisme ( et un racisme tout court ) quasi-institutionnalisé infligé à une population racialement définie et ce, durant des dizaines et des dizaines d'années.
On ne peut donc décemment pas comparer la situation des Etats-Unis et celle de la France actuelle, dans laquelle tous les individus reçoivent une formation scolaire ( et supérieure ) parfaitement homogène et théoriquement intégratrice.
Il est parfaitement mal venu de fausser une situation en fournissant dîplomes au rabais et postes de travail inadéquats en vertu d'une politique trop volontariste, et dont une des conséquences à terme sera de déstabiliser un système économique déjà chancelant ( et cela même sans parler des effets pervers sur la stabilité sociale comme cela est développé dans ce billet... )
Les gouvernements français tentent par tous les moyens de retarder un collapse général de plus en plus probable en utilisant des méthodes qui risquent de le hâter encore plus.
Publié par fingers le 20 octobre 2005 à 15:23
La notion d'appartenance ethnique est elle-même hautement subjective - un détail auquel on ne pense pas assez, et qui rajoute une couche de perversion au système.
A Alex: ce n'est pas parce que les USA le font que 1) c'est un exemple à suivre 2) ça fonctionne. Dans l'excellent livre de JF Revel, l'obsession anti-américaine, l'auteur dresse le portrait d'une de ses rencontres avec l'animateur - noir - d'un mouvement qui vise à mettre un terme à la discrimination positive, empreinte de condescendance, qui est la forme raffinée du racisme.
Comme le dit un interlocuteur: "Aimeriez-vous être soigné par un médecin qui a eu son diplôme parce qu'il est Noir?"
La même chose vaut partout et pour tous lorsqu'on entre dans la discrimination positive "Aimeriez-vous un général incompétent promu parce qu'il est tessinois?"
Elle vaut tout autant lorsqu'on "sensibilise" une "communauté" "dominante" (que de termes minés!).
En fait, la discrimination positive n'est qu'une arnaque intellectuelle car on est toujours le pigeon de quelqu'un d'autre. C'est le terme "positif" qui est utilisée pour la vendre, mais cette posivité dépend évidemment du point de vue tout relatif de chacun selon sa "communauté".
La discrimination positive est de la discrimination tout court, et sur des critères culturels, ethniques et raciaux par-dessus le marché. C'est l'institutionnalisation du racisme.
Publié par Stephane le 20 octobre 2005 à 15:42
"avec l'animateur - noir - d'un mouvement qui vise à mettre un terme à la discrimination positive, empreinte de condescendance, qui est la forme raffinée du racisme."
C'est une question de point de vue, mais la discrimination positive aux états-unis fut à un moment précis une nécéssité pour la reconnaissance des américains noirs ( P.C. : des "afro-américains" ) en tant que citoyens à part entière, car la ségrégation raciale, bien qu'illégale depuis déjà longtemps, fut très loin de n'être qu'une vue de l'esprit.
Mais pour la situation actuelle, je suis d'accord avec la conclusion de l'animateur.
Publié par fingers le 20 octobre 2005 à 16:06
La seule égalité valable est l'égalité en droit. Pour le reste, nous sommes tous différents.
S'il n'y a pas de quotas de "blancs" dans les compétitions d'athlétisme, personne ne parle de "discrimination" pour autant, car la neutralité des chronomètres est un fait acquis. Il ne devrait pas en être autrement ailleurs, dans les ressources humaines, par exemple, du reste. Que les plus qualifiés passent, sans distinction de couleur, de sexe ou je ne sais quoi.
D'une manière générale, éviter les "minorités" (administration, médecins et autres) deviendrait le plus sûr moyens d'être sûr d'avoir la certitude de traiter avec des gens occupant leur place en raison de leurs compétences et non de leurs "différences" dans un monde de discriminations positives souhaité par certains.
Publié par Ruben le 20 octobre 2005 à 18:04
Alors? Ludovic? comment avez-vous trouvé mes petits petits petits petits bazars? le cheveux ras et la mèche flottant au vent, comme il se doit? j'étais à leur place voici 7 ans (ouh lala) mais je m'intéressais à la conversion numérique dans des capteurs...
PS: si le terme bazar ne vous dis rien, je peux vous en donner une explication...
PPS:continuez à raccourcir votre temps de sommeil, ce site en vaut le coup !
Publié par Captain H. le 20 octobre 2005 à 18:35
Lorsque l'on sait - comme je viens de l'apprendre - que les "bazars" désignent les étudiants de 2e année de Saint-Cyr, et que l'on reste en permanence le bazar de quelqu'un, ce commentaire est plus aisé à comprendre ! :)
Publié par Ludovic Monnerat le 20 octobre 2005 à 20:51
Deux ou trois remarques sur la "discrimination positive":
1) d'abord, le terme n'est pas utilisé aux EU puisque, on le sait, on parle là -bas d' "affirmative action" et, même si elle a effectivement donné lieu à des aberrations (à Berkeley par exemple, on en est actuellement à vouloir réduire la surreprésentation des... Asiatiques !) la pratique n'y a jamais, que je sache, été vraiment officialisée puisqu'il s'agit essentiellement de suggestions aux universités et aux employeurs.
2) je pense néanmoins avec Alex que de telles situations de discriminations appliquées depuis des générations peuvent nécessiter, au moins un temps pour amorcer la pompe et croisées avec des critères socio-économiques, des politiques compensatrices et réparatrices, avec une part de traitement préférentiel pour les minorités en question
3) enfin, il faut en effet saluer la grande vertu du système français qui effectivement a supprimé le problème ethnique en lui refusant toute... objectivation statistique !
(demandez aux chercheurs qui essaient de travailler sur la question ! voir l'intéressant travail de l'équipe de Félouzis à Bordeaux, à partir des patronymes des élèves, même si je trouve leur terme d' "apartheid scolaire" bien trop excessif)
FELOUZIS, Georges, LIOT, Françoise, PERROTON, Joelle
L'apartheid scolaire. Enquête sur la ségrégation ethnique dans les collèges
http://www.inrp.fr/vst/Ouvrages/DetailPublication.php?id=200
Publié par jc durbant le 20 octobre 2005 à 22:05
"...La seule égalité valable est l'égalité en droit. Pour le reste, nous sommes tous différents..."
... et tous racistes. Personne ne pense, à part les utopistes, que le ministre a les mêmes droits que l'éboueur et l'on pourrait allonger la liste jusque dans les couleurs. L'important n'est pas d'être raciste au sens très large du terme ce que nous sommes tous mais de veiller que nos institutions ne contiennent pas de droits racistes qui sous entend des lois racistes. On peut corriger le tir quand il y a des inégalités, en incitant peut être mais il est très dangereux de légiférer car cela devient une lois raciste. Les mentalités ne changent pas avec des lois ou de la coercition ( exemple : la Yougoslavie ). Ce n'est pas en panachant le XVI ème arrondissement que l'on rendra le monde riche et célèbre et évidemment inscrire des pourcentages ou des quotas dans des lois est contre productif et dangereux.
Publié par Yves-Marie SENAMAUD le 21 octobre 2005 à 4:26
" On peut corriger le tir quand il y a des inégalités, en incitant peut être mais il est très dangereux de légiférer car cela devient une loi raciste. "
Oui, je serais assez d'accord avec ça, mais je persiste à croire que le refus des réalités que masque le refus français des statistiques plus fines incluant l'appartenance ethnique n'est pas forcément un signe de bonne santé... démocratique !
Publié par jc durbant le 21 octobre 2005 à 6:05
Apparemment un principe échappe à de nombreux intervenants. Lorsque l'on évoque la question de la discrimination positive ce n'est pas pour encourager la médiocrité, mais favoriser, lorsque les compétences de plusieurs candidats sont égales, celui qui appartient à une minorité.
En tout cas c'est ma conception de ce principe.
D'autre part, j'ai de la peine à comprendre la levée de boucliers provenant des citoyens suisses, alors qu'une bonne partie de notre système est basé sur des principes plus ou moins similaires (ex. formule magique - administration fédérale - représentation des cantons au sein du Conseil des Etats, etc.).
Alex
Publié par Alex le 21 octobre 2005 à 9:14
Alex, ce n'est pas parce qu'un poison est présent à doses bénignes dans les institutions suisses qu'il cesse d'être nocif, ou fatal à hautes doses.
La représentation des cantons au sein du Conseil des Etats est liée au système politique confédéral lui-même et n'est pas lié à des individus par leur ethnie, couleur de peau ou appartenance linguistique, c'est donc hors-sujet.
L'administration fédérale est un terme trop général pour que je puisse analyser ce que vous entendez par là , même s'il me semble y voir la discrimination dont ce billet est le sujet.
Enfin, la formule magique n'a de magique que son nom: dans d'autres pays, on l'appellerait "gouvernement d'union nationale" qui réunit en son sein des tendances totalement contradictoires. Beaucoup pensent que cette formule a surtout pour effet un immobilisme total, qui est sain lorsque les politiciens cherchent à légiférer mais problématique lorsqu'il faut faire des réformes.
Publié par Stephane le 21 octobre 2005 à 10:09
« Alex, ce n'est pas parce qu'un poison est présent à doses bénignes dans les institutions suisses qu'il cesse d'être nocif, ou fatal à hautes doses ». Stephane
Je ne comprends pas le sens de cette phrase, d'autant plus que je ne considère pas cette pratique comme un poison.
« La représentation des cantons au sein du Conseil des Etats est liée au système politique confédéral lui-même et n'est pas lié à des individus par leur ethnie, couleur de peau ou appartenance linguistique, c'est donc hors-sujet ». Stephane
Pas tout à fait. Car cette Chambre, qui donne a chaque canton le même poids, indépendamment de son importance démographique, représente finalement les citoyens de ces entités. Et en Suisse, la plupart des cantons affichent des caractéristiques dominantes au niveau linguistique, religieux, etc!
« Enfin, la formule magique n'a de magique que son nom. » Stephane Pourtant, malgré de légères adaptations, elle constitue une réalité. D'ailleurs, le nombre de candidats pouvant logiquement remplacer un Conseiller fédéral sortant est généralement assez limité. On peut le déplorer, pourtant ce système a favorisé une certaine stabilité du système politique national.
Ne pas reconnaître que le système politique suisse est basé sur l'intégration des minorités (Romands, Tessinois, etc.) revient à nier le succès de ce dernier. Encore une fois, si certaines règles venaient à ne plus être respectées, c'est tout l'édifice confédéral qui risquerait de s'écrouler. Autrement dit, lorsque je lis certaines remarques outrées par rapport à la discrimination positive, je ne peux m'empêcher de penser que certains connaissent assez mal notre propre système politique.
Alex
Publié par Alex le 21 octobre 2005 à 11:43
C'est dans la mesure où il est irrationnel - c'est-à -dire où les choix qu'il inspire suivent des critères qui ne sont pas pertinents - que le racisme est immoral, et il n'est pas non plus criminel en soi. Il le devient! lorsqu'il le devient, c'est-à -dire lorsqu'il viole le Droit. La définition du crime, sa "qualification" comme disent les juristes, ne dépend pas de son "mobile" : un crime a été commis lorsqu'une personne avait des Droits légitimes, et qu'on a délibérément violé ces Droits. Rien à voir, à l'évidence, avec la race, ni de la victime ni de son agresseur.
Par conséquent,  fonder des institutions suivant des critères ethniques n'est pas en soi criminel. Cela le devient, en revanche, lorsqu'on le fait en violation du Droit.
Quel Droit ? En l'espèce la justice naturelle et le droit positif qui, dans le cas français, se trouvent coïncider dans la Déclaration des Droits de l'Homme et du Citoyen du 26 août 1789, laquelle fait partie des textes constitutionnels français.
Ce que ses partisans appellent "discrimination positive", et qui est en fait un "nazisme anti-blancs", viole les Droits de l'homme et du Citoyen à la fois comme expression de la justice naturelle et comme disposition de droit positif établi et accepté.
Le nazisme anti-blancs viole le droit positif établi et accepté parce que les textes constitutionnels, y compris la Déclaration des droits de l'homme et du citoyen en ses articles 1° ("Les hommes naissent et demeurent libres et égaux en droits") et 6° ("[La loi] doit être la même pour tous, soit qu'elle protège, soit qu'elle punisse"), ont inclus l'interdiction de discriminer selon la race au titre des limites que la Constitution entend opposer à  l'arbitraire des hommes de l'état.
Mépriser ces dispositions constitutionnelles c'est violer le droit établi, et bafouer les attentes de citoyens en la matière.
Le nazisme anti-blancs viole aussi la justice naturelle telle que formulée par la déclaration des Droits de l'Homme et du Citoyen :
- d'abord dans la mesure où les destinataires prétendus de ses privilèges racistes se sont installés en France en violation des principes démocratiques, puisque la majorité de l'opinion était clairement hostile à  l'immigration quand ils l'ont fait.
Par conséquent, au titre de la justice naturelle telle que la formule la Déclaration des Droits de l'homme et du citoyen, ceux dont le nazisme anti-blancs veut faire des Ãœbermenschen légaux ne sont que des intrus pour leur plus grande majorité : c'est en fait leur présence même sur le sol national qui est une violation des Droits de l'Homme et du Citoyen, et fort loin d'y avoir plus de droits que les autres en raison de leur origine, ils n'en ont en fait aucun, à part celui de ne subir que le minimum de force nécessaire pour les en chasser.
- de même, une bonne partie d'entre eux, parasitant un système de redistribution politique criminel et anti-démocratique, vivent en prédateurs institutionnels, c'est-à -dire par la force, sur le dos des autres résidents. Ce privilège esclavagiste viole gravement la liberté des personnes définie par l'article 4° et garantie par les articles 1° et 2° de la Déclaration des Droits de l'homme et du Citoyen, en bafouant le droit de propriété qui figure à  ses articles 2° et 17° : la justice naturelle, telle que l'expriment les textes constitutionnels, commande donc non pas d'ajouter des privilèges racistes à  leurs privilèges esclavagistes, mais de les abolir tous et de les forcer en outre à  rendre les richesses volées, puisqu'ils les ont reçues en violation des Droits de l'Homme .
- enfin, le nazisme anti-blancs, dans la mesure où les hommes de l'état obligent les personnes privées à  s'y conformer, par exemple en les forçant, pour la seule raison qu'elles appartiennent à cette race, à  inviter ou à  embaucher les personnes d'une certaine race, ou en leur interdisant de les critiquer, viole encore plusieurs Droits de l'Homme et du Citoyen inscrits dans la Déclaration du même nom :
il viole non seulement "la liberté, la propriété, la sûreté et la résistance à  l'oppression" que son article 2 décrit, à juste titre, comme "les Droits fondamentaux et imprescriptibles de l'Homme" mais encore  le Droit de libre association et le Droit de libre expression.
C'est d'ailleurs en violant ces derniers Droits-là de l'Homme et du Citoyen que le nazisme anti-blancs est entré pour la première fois dans le droit positif français, avec la législation prétendument "antiraciste" de 1972.
Publié par Hunden le 21 octobre 2005 à 19:33
Alex, les méthodes à base de quota sont néfastes parce qu'elles placent l'appartenance ethnique/culturelle/religieuse en compétition avec compétence pour un poste donné. Selon le niveau de "discrimination positive" (c'est pour cela que je parlais de doses bénignes ou non) l'appartenance à un groupe minorité est secondaire ou primordial par rapport à la compétence.
Imaginons un groupe de 3 médecins devant "absolument" comporter un romand, un suisse alémanique et un tessinois. Selon l'ordre des contraintes, faudra-t-il en priorité 3 médecins même s'il ne sont pas issus des trois régions, ou 3 personnes issues des trois régions même si elles ne sont pas médecin?
Pour avoir les 3 meilleurs médecins possibles, évidemment, il faut renoncer au moindre choix culturel ou autre parce qu'il ne peut qu'écarter des candidats plus valables.
« Enfin, la formule magique n'a de magique que son nom. » Stephane Pourtant, malgré de légères adaptations, elle constitue une réalité.
Les deux notions ne sont pas incompatibles. Avoir un gouvernement composé sur des critères à la fois politique (union nationale), culturel et sexiste est possible et même appliqué en Suisse, tant les politiciens ont peur d'être jugés non d'après leurs actions mais d'après ces critères. Quant à rétorquer que c'est parce que le système existe qu'il est efficace, c'est un peu rapide.
Publié par Stéphane le 22 octobre 2005 à 9:48