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15 août 2005
La puissance du Japon
A l'occasion des 60 ans des bombardements nucléaires et de la fin de la guerre dans le Pacifique, le monde a quelque peu redécouvert le Japon et constaté que ce pays subit une évolution marquée dans le domaine de la défense. La remise au goût du jour de la culture militaire japonaise, comme l'indique cet article paru dans Le Monde, illustre un mouvement qui a déjà été signalé voici plusieurs années : la normalisation du Japon en tant que puissance régionale et la montée en puissance de ses capacités militaires. Un mouvement qui a largement pris place dans les esprits des dirigeants et du public nippons, malgré la force du pacifisme local.
Plusieurs analyses assez récentes (comme ici et ici) montrent en effet une orientation toujours plus nette vers la projection de puissance. La menace représentée par la Corée du Nord et par la Chine, du point de vue japonais, justifie ainsi des investissements très importants dans des armements de haute technologie parfaitement équivalents aux standards américains - c'est-à -dire capables de défaire des adversaires en nombre nettement supérieur. De plus, la construction de petits porte-avions et l'augmentation du nombre de destroyers AEGIS indiquent une intention claire de maîtriser les voies de communication maritimes, et au besoin de contrôler les accès à l'Océan Pacifique aux côtés de l'US Navy.
Un point intéressant à soulever me paraît cependant celui-ci : le Japon et l'Inde, deux grands pays asiatiques ayant un accès au Pacifique, proches de l'Occident en général et des Etats-Unis en particulier, développant activement leurs capacités militaires pour devenir des puissances régionales reconnues, doivent une grande partie de leur modernité, de leur stabilité et de leur puissance actuelles à l'héritage occidental laissé respectivement par l'occupant américain et le colonisateur britannique. Sans pour autant renier leur culture ancestrale, ces nations ont intégré nombre de valeurs et d'usages propres à la culture occidentale, et en sont grandement bénéficiaires.
Il est certain que le Japon ne fait pas partie de l'anglosphère, à la différence de l'Inde, et que sa situation insulaire en fait toujours un pays très particulier. Malgré cela, sur le grand échiquier multidimensionnel de la planète, ces deux pays témoignent depuis plusieurs années d'un alignement très net sur l'Occident. Et si le développement des capacités militaires d'un pays occasionne toujours des risques impossibles à négliger, cette sorte de prise en tenaille stratégique de la Chine est probablement un gage de stabilité - et une manière d'alléger le fardeau militaire américain dans cette région du monde...
Publié par Ludovic Monnerat le 15 août 2005 à 15:29
Commentaires
"! Il est certain que le Japon ne fait pas partie de l'anglosphère, à la différence de l'Inde, et que sa situation insulaire en fait toujours un pays très particulier!"
Il faut préciser que le Japon contrairement à l'Inde ne fut jamais colonisé par les Occidentaux et que son " occidentalisation " a débuté non pas il y a des dizaines d'années mais plutôt des centaines d'années. Des visites plénipotentiaires se succédèrent en Europe et ailleurs bien avant la première guerre mondiale. Il y a une petite gare en Limousin prêt de Limoge en France ou l'on peut admirer une rangée de Ginko Bilobas qui furent plantés par une délégation japonaise à cette époque. Le Japon ne doit son occidentalisation qu'a lui même et quelques petits détails comme la présence franciscaine, jésuite, de pasteurs protestants et de commerçants de grandes Cie. occidentales. Les Américains dans leur occupation du Japon ont su et c'est tout à leur honneur préserver ces acquis et limiter les bavures. Comme vous le soulignez l'Inde et le Japon font parti du " club select " occidentale et je m'en réjouis pour le plus grand bien de notre sécurité partagée.
Publié par Yves-Marie SENAMAUD le 15 août 2005 à 17:17
Suite à l'épisode des cannonière USA du capitaine Perry (et qu'il représenta), la classe dirigeante japonaise décréta la fin du feudalisme et l'entrée dans la modernité avec la "révolution" Meiji en 1861.
Quarante ans plus tard le Japon écrasa la puissance Russe à Port Arthur et occupa la Chine au même niveau des grandes puissances blanches.
Publié par Mikhaël le 15 août 2005 à 17:49
"cette sorte de prise en tenaille stratégique de la Chine est probablement un gage de stabilité - et une manière d'alléger le fardeau militaire américain dans cette région du monde..."
l'Inde oui, je conterais un peu moins sur le Japon ...
Publié par Mikhaël le 15 août 2005 à 17:51
En ce 15 août qui marque le 60e anniversaire de la défaite japonaise, je ne peux m'empêcher de saluer cet autre allié sûr de l'Occident, la Corée, qui, du coup, fête aussi le 60e anniversaire de son... indépendance !
Pourtant, plus de 50 ans après la guerre qui la sépare toujours de sa partie nord, qui se rappelle que l'actuelle 11e économie du monde (3 places après l'Espagne et donc 6 places après nous, mais avant l'Australie et le Brésil, ainsi que de dix des 15 pays de l'ex-CEE) était, en 1970, au niveau du! Ghana (aujourd'hui 76e)!
Ou, en termes plus parlants de PNB par personne, qui se souvient que la Corée qui est maintenant à $19 000 (soit juste avant le Portugal - la France étant à 28 000 et les EU à un peu moins de 40 000), était encore, sept ans après la guerre, à moins de... $260!
Mais surtout qui se souvient à quel point cette guerre, VOTÉE par l'ONU et à laquelle des Français ont participé (une poignée, il est vrai !) a pu être fustigée au... Pays (auto-proclamé) des Droits de l'Homme?
Qui se souvient des manifestations monstres du PCF contre le "criminel de guerre" américain Ridgway ("Ridgway la peste"), qui commandait les troupes alliées sur le champ de bataille coréen, pour y avoir soi-disant utilisé des armes... biologiques ?
Qui se souvient enfin de ces deux inoubliables chefs d'oeuvre commandés à notre Picasso national par ledit PCF: la goyesque dénonciation des "Massacres en Corée" et la condamnation sans appel de la "guerre américaine" (la légendaire fresque "La Guerre et la paix"), considérée alors comme le... Guernica américain ?
http://jcdurbant.blog.lemonde.fr/jcdurbant/
ps: pour les Genvois, le 15 août, c'est quoi, ... la Saint-Jean?
Publié par jc durbant le 15 août 2005 à 18:44
Au suget du Japon, je rajoute qu'elle à les mémes problémes démographiques que l'Europe avec une population en voie de veillissement rapide.
Je suis plut nuancé pour savoir de quelle tomberait l'Inde en cas de guerre froide RPC/Occident, elle à ses propres intéréts nationaux et en train de collaboré avec ces voisins en vue d'assurer sa prospérité ("Groupe de Shanguai" : Chine/Inde/Russie/Brésil... pour l'approvisionnement énergétique), relations politique en nette réchauffement avec la Chine depuis 3 ans (j'ai lut un post ou on annonce que l'Inde avait fait pression sur les Seychelles pour qu'elle accepte la construction d'une base navale Chinoise).
Sinon beau rappel pour la Corée du Sud, qui montre qu'un petit pays ravagé par la guerre peut se redresser et hisser dans le peleton de téte des "grands" de ce monde.
Publié par Frédéric le 15 août 2005 à 20:15
Je voudrais juste signaler aussi cet autre article de l'envoyé spécial du Monde (http://lemonde.fr/web/article/0,1-0@2-3216,36-680170@51-674527,0.html) qui, bien qu'intéressant, a quand même ses côtés très "Quai d'Orsay" ou très! français ?
"Subordination", "allégeance", "alignement pur et simple", "Etat vassal", "suivisme", "soutien inconditionnel", "empressement", en clair, le Japon sous Koizumi est en train de devenir, plus que le RU sous Blair, le petit "caniche", comme on disait au bon temps des récentes manifs anti-américaines et accessoirement pacifistes, un allié des EU ne pouvant apparemment qu'être un "vassal" ou un "opposant" à la française face à ... "l'hyperpuissance" chère à notre Védrine national !
D'abord donc par sa présence aux côtés des troupes américaines en Irak et aussi (petite contradiction quand même mais contradiction réelle puisque cette remilitarisation japonaise est effectivement à la fois, comme le montre bien Ludovic ici, une aide à un allié américain actuellement bien chargé mais n'est-elle pas aussi une marque d' ! assurance et donc !d'autonomie et indépendance ?), par sa montée en puissance militaire et sa "décomplexion" par rapport à sa culture militaire (confirmé justement par l'autre article mentionné par Ludovic sur le musée du cuirassé "Yamato" a Kure) !
Publié par jc durbant le 16 août 2005 à 13:51
Et si je peux encore me permettre, puisqu'on parle guerre et Extrême-orient, cette petite "découverte" que je dois à notre ami YMS sur le fait (à mon avis peu connu du grand public, mais certainement pas des spécialistes et connaisseurs qui honorent ce blog), qu'au Vietnam, les Américains ont en fait perdu moins d'hommes que les... Français !
Publié par jc durbant le 16 août 2005 à 14:16
Attention aux notions d'allignement et de suivisme sur les Etats-Unis. C'est nettement plus complexe, particulièrement en regard d'une culture stratégique particulièrement riche. Je vous conseille un article de Joseph Henrotin dans les Cahiers du RMES : Techno-samouraïs ? L'acculturation de la RMA au Japon : http://www.rmes.be/Cahiers%20du%20RMES%203.pdf
Publié par The H le 16 août 2005 à 18:05
Pour les guerres du Viet Nam, je rajoute qu'une grande partie des pertes de l'armée Française étaient originaires des "colonies", et que nombre d'Indochinois se sont battut dans les rangs Français.
Publié par Frédéric le 16 août 2005 à 19:01
" Frédéric " "... étaient originaires des "colonies" ..."
Pas différent de ce qui s'est passé pour la deuxième guerre mondiale coté français ( le pourcentage des morts dans les rangs des Pieds noirs, des Africains noirs, des Arabo-Berbères et des légionnaires est sans commune mesure avec celui de la métropole... ). Les troupes furent blanchis pour plusieurs raisons dont très certainement celle de mettre en avant notre minorité visible Gauloise ;-)
Noter que le régiment le plus décoré de France : Le Régiment d'Infanterie de Chars de Marine est issu du Régiment d'Infanterie Coloniale du Maroc ( Tirailleurs marocains ).
Publié par Yves-Marie SENAMAUD le 16 août 2005 à 21:16
Sur dix-huit régiments en France qui ont droit à la fourragère rouge, dix sont de l'Armée d'Afrique.
Publié par Yves-Marie SENAMAUD le 16 août 2005 à 21:28
Je le sais ;) la grande majorité des troupes qui ont combattut sur le front d'Italie et on participé au Débarquement de Provence venait d'AFN.
Et il est vrai que cela à beaucoup était passé sous silence, nottament lors du défilé de la victoire de la 2e DB à Paris à vut quasi exclusivement des Métropolitains.
Mais on dérive de plus en plus :) Du Japon de l'an 2005 a l'armée Française de 1945, on change d'espace temps ;)
Pour le lien RMES, je n'arrive pas à l'ouvrir avec le bas débit, existe il une version HTML ?
Publié par Frédéric le 17 août 2005 à 9:11
Moi, j'ai depuis longtemps une question qui risque encore plus d'apparaitre comme une dérive (et même de sérieusement "détonner" !), mais bon tant pis je la pose:
Je suis en train de lire le bouquin de J. Robert Lilly ("La face cahée des GI's) et je voulais savoir ce qu'on sait sur ces centaines ou milliers ? de viols qu'on entend souvent attribuer à ces troupes "coloniales" françaises justement pendant la campagne d' Italie ou plus tard dans le secteur français en Allemagne occupée ... ?
Publié par jc durbant le 17 août 2005 à 13:41
"Sinon beau rappel pour la Corée du Sud, qui montre qu'un petit pays ravagé par la guerre peut se redresser et hisser dans le peloton de téte des "grands" de ce monde."
Pour revenir un peu au "sujet", oui, il faut effectivement saluer cette performance de la Corée, mais moi ce qui m'intéressait dans ce petit rappel historique (de la Guerre de Corée), c'était surtout le parallèle avec la situation actuelle.
Comme pendant la Guerre froide, on se retrouve à un tournant de l'Histoire où il faut à nouveau décider (ou non) de faire face à un nouveau péril et à accepter ou non de s'engager pour défendre nos valeurs et nos libertés, et d'aider un peuple (coréen avant, irakien aujourd'hui) à se délivrer de l'oppression.
Et malheureusement, l'Histoire semble se répéter. Pour l'Irak comme avant pour la Corée, dans une "vieille Europe" où la France joue encore hélas les chefs de file, on se remet à multiplier les lâchetés et à ... tirer contre notre propre camp !
Et même si certains commencent à réaliser que l'Islam a besoin de réforme, je crois, comme le dit bien l'historien militaire américain Victor Davis Hanson, qu'il faut aller bien au-delà et que c'est même probablement une erreur de s'arrêter à la dimension strictement religieuse, car alors on rentre dans le jeu des djihadistes.
Comme les autres formes de totalitarisme (nazisme, communisme) avant lui, le nazislamisme est avant tout et tout simplement une idée (politique) et une force (militaire) à combattre et! éliminer !
"Quite simply, Islam is not in need of a reformation, but of a civil war in the Middle East, since the jihadists cannot be reasoned with, only defeated. Only with their humiliation, will come a climate of tolerance and reform, when berated and beaten-down moderates can come out of the shadows.
The challenge for the Middle East is analogous to our own prior war with Hitler who sought to redefine Western culture along some racial notion of a pure Volk long ago unspoiled by Romanizing civilization. Proving the West was not about race or some notion of an ubermenschen ruling class did not require an "internal dialogue," much less another religious reformation, but the complete annihilation of Nazism.
So it must be with the latest fad of radical Islamicism. Contrary to popular opinion, there has not been a single standard doctrine of hatred in the Middle East. Radical Islam is just the most recent brand of many successive pathologies, not necessarily any more embraced by a billion people than Hitler's Nazism was characteristic of the entire West.
In the 1940s the raging -ism in the Middle East was anti-Semitic secular fascism, copycatting Hitler and Mussolini - who seemed by 1942 ascendant and victorious.
Between the 1950s and 1970s Soviet-style atheistic Baathism and tribal Pan-Arabism were deemed the waves of the future and unstoppable.
By the 1980s Islamism was the new antidote for the old bacillus of failure and inadequacy.
Each time an -ism was defeated, it was only to be followed by another - as it always is in the absence of free markets and constitutional government.
Saddam started out as a pro-Soviet Communist puppet, then fancied himself a fascistic dictator and pan-Arabist nationalist, and ended up building mosques, always in search of the most resonant strain of hatred. Arafat was once a left-wing atheistic thug. When the Soviet Union waned, he dropped the boutique socialism, and became a South-American-style caudillo. At the end of his days, he too got religion as the Arab Street turned to fundamentalism and Hamas threatened to eat away his support.
The common theme is not the Koran, but the constant pathology of the Middle East - gender apartheid, polygamy, religious intolerance, tribalism, no freedom, a censored press, an educational system of brainwashing rather than free inquiry - that lends itself to the next cult to explain away failure and blame the West, which always looms as both whore and Madonna to the Arab Street.
Iraq has inadvertently become the battleground of a long overdue reckoning, a bellwether of the future of the Middle East. If the constitutionalists win, then the jihadists will be in retreat and there will be at last a third way between radical Islam and dictatorship.
We must now step up our efforts. At home we should no more tolerate the expression of Islamic fascism on the shores of the West than Churchill would have allowed Hitler Youth to teach Aryan global racial superiority in London while it was under the Blitz.
When the extremists are repatriated to the Middle East, and understand they are never again welcome in Europe and America, millions of others will know the reason why - and decide by their own attitudes to the killers in their midst whether they themselves wish ever again to visit, work, or be educated in the West.
If the terrorists are not isolated and ostracized at home, then any Western government would have to be suicidal to admit any more young males from the Islamic Middle East. Indeed, if the Iranian public or the Saudis, or Egyptian citizenry do not begin creating a climate hostile to radical Islam, then they de facto can only become the enemies of the United States in a war that they can only lose."
July 29, 2005
Reformation or Civil War?
The jihadists cannot be reasoned with, only defeated.
by Victor Davis Hanson
National Review Online
http://victorhanson.com/articles/hanson072905.html
Publié par jc durbant le 17 août 2005 à 13:56
Pour les exactions commises dans la zone occupé, il y a en eu, ces certains mais cela à était largement amplifié par des ragots et de la propagande.
Les Allemands n'ont jamais aimé les forces africaines françaises et dés Mai 1940, il y a plusieurs crimes de guerre ou des centaines de tirailleurs sénégalais ont périt. Jean Moulin alors préfet avait refusé les demandes allemandes qui voulait faire cautionner ces barbaries en accusant eux mémes les tirailleurs de criminels !
Publié par Frédéric le 17 août 2005 à 14:57
Très juste " Frédéric " pour les troupes noires cela va de sois pour des racistes mais il y avait aussi le statut de mercenaire qui était dénoncé par les Nazies au sujet des Goumes. La propagande sur des exactions en Italie n'est pas très sérieuse car l'armée d'Afrique se déplaçait avec ses bordels et la discipline était très très stricte. Un ancien combattant canadien m'a dit que nous avions des méthodes un peu raides comme d'abattre sans procès au pistolet le responsable africain d'un viole. Rumeur ou réalité, peut importe je ne crois pas que les troupes africaines se distinguent des autres par des statistiques outrancières.
Publié par Yves-Marie SENAMAUD le 17 août 2005 à 16:10
C'est vrai effectivement que, contrairement par exemple aux troupes américaines en Europe (Angleterre, France et Allemagne, par exemple, où 904 GI's ont été officiellement accusés et 461 condamnés et certains exécutés, dont apparemment une majorité de noirs, ce qui fait, pour Lilly, avec la règle des 5%, une estimation d'un total de 17 000 victimes), les troupes françaises avaient leurs bordels ...
Pourtant, il y a le fait que les autorités italiennes semblent avoir pensionné des victimes italiennes, que les Italiens semblent avoir un terme spécial ("marocchinate") et aussi ce film de De Sica de 1960 avec Sophia Loren ("Deux femmes", où une Italienne et sa file de 12 ans subissent un viol collectif de la part de soldats marocains), mais effectivement, pas facile de faire la part du racisme et de la réalité, surtout pour des sujets si délicats où les victimes parlent rarement, surtout à ces époques-là (le 1er procès pour viol (civil) en France ne date-t-il pas de... 1978 ?
Publié par jc durbant le 17 août 2005 à 19:58
"... le 1er procès pour viol (civil) en France ne date-t-il pas de... 1978 ? ..."
Cette date m'a fait réfléchir et je pense qu'elle s'applique à des personnes majeures car j'ai un cas de condamnation vers 1970 en France mais la personne étant mineure on ne prononçait pas le mot viol mais détournement de mineur. Cette notion n'existant pas au Québec, on ne parle que de relations non consentantes et de viols. Par contre le Canada avec une majorité sexuelle à 14 ans est considéré favoriser la pédophilie par rapport au 18 ans des USA et au 15 ans de la France on ne parlera évidemment pas des 9 ans pour les femmes de certains pays ;-)
Publié par Yves-Marie SENAMAUD le 17 août 2005 à 21:18
Question: est-ce que quelqu'un aurait vu ou entendu parler du film de Vittorio De Sica de 1960 dont je parlais (et qui contiendrait des scènes de viol collectif de l'héroine et de sa fille par des soldats marocains en 1944 ?) ?
Le titre italien est apparemment "La Ciociara" (français : "La Paysanne aux pieds nus", anglais: "Two women"), avec Sophia Loren qui reçut d'ailleurs un oscar à Hollywood et avec Belmondo et Raf Valone mais il est présenté dans une filmographie en ligne que j'ai trouvée comme une... comédie ?
Publié par jc durbant le 17 août 2005 à 21:28