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28 mars 2005
Evacuations à Sumatra
Un tremblement de terre d'une magnitude estimée à 8.2 a eu lieu au sud de Sumatra en fin soirée, heure locale. Même si aucun tsunami n'a été constaté, des évacuations ont été ordonnées dans les régions touchées le 26 décembre dernier, et des scènes de panique ont été constatées à Banda Aceh. Ce type de tremblement de terre n'est pas une surprise, puisque des scientifiques ont annoncé récemment que la région était plus susceptible de connaître des séismes particulièrement violents que par le passé. Durant ma présence à Medan, plusieurs tremblements de terre atteignant 5 sur l'échelle de Richter s'étaient produits durant la nuit. Il faut donc constater que la nature s'acharne sur une population déjà éprouvée - la BBC venant d'annoncer des morts dans des îles indonésiennes...
COMPLEMENT I (29.3 1100) : Apparemment, le séisme aurait provoqué une vague haute de 3 mètres et coûté la vie à au moins 300 personnes sur l'ile de Nias, bien que les chiffres de 1000 à 2000 morts soient également avancés. Moins que ce que l'on pouvait redouter.
Publié par Ludovic Monnerat le 28 mars 2005 à 19:54
Commentaires
Je me permet d'apporter une petite précision sur le degré de panique qui peut affecter les personnes qui vivent un tremblement de terre d'une telle magnitude. Le nombre de secondes ou minutes de l'événement et la répétition après catastrophe de secousses de cet ordre demandent beaucoup de sans froid et de maîtrise de sois. Contrairement à un bombardement qui est le fait des hommes donc limité dans le temps et relativement connu, le tremblement de terre peut évoluer en bouleversement géologique que l'on ne peut imaginer et fait revivre dans le subconscient le mystère de l'atlantide. Les militaires sont peut être les personnes les plus aptes à résister s'ils ont vécu des combats de longues durées et je prends pour exemple mon père qui pendant la catastrophe du tremblement de terre d'Agadir a gardé un contrôle et un sans froid presque indécent ne perdant jamais de vue le but qu'il s'était assigné : prendre soins de ceux qui s'était réfugié chez lui et organiser tout ce monde qui partait en panique au moindre tremblement.
Publié par Yves-Marie SENAMAUD le 29 mars 2005 à 2:23