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12 octobre 2009
Une planète qui ne se réchauffe plus
On le sait, ces dernières années, les rapports du Groupe d'experts intergouvernemental sur l'évolution du climat (GIEC) ont été acclamés comme les preuves ultimes de l'origine humaine du réchauffement climatique. Ces conclusions scientifiques, présentées comme faisant l'objet d'un consensus unanime, ont ensuite été utilisées pour promouvoir au niveau international comme national différentes démarches éminemment politiques au titre du "développement durable". Et ceci même ce consensus n'a jamais été qu'une façade dissimulant mal la nature même d'une communauté scientifique, dont la mise en doute des théories comme des modèles est consubstantielle.
Un nouvel élément est à porter à ce dossier, à savoir le fait que le réchauffement climatique est maintenant en panne depuis 11 ans :
"This headline may come as a bit of a surprise, so too might that fact that the warmest year recorded globally was not in 2008 or 2007, but in 1998.
But it is true. For the last 11 years we have not observed any increase in global temperatures.
And our climate models did not forecast it, even though man-made carbon dioxide, the gas thought to be responsible for warming our planet, has continued to rise."
Ce démenti cinglant au fameux modèle dit de la crosse de hockey ne doit bien entendu pas être interprété avec autant de malhonnêteté que les thuriféraires de la fin du monde imminente : une observation empirique peut fonder une théorie nouvelle ou modifiée des mécanismes naturels, mais pas une orientation idéologique affectant jusqu'à la place de l'homme sur la planète. En d'autres termes, un arrêt du réchauffement climatique ne change rien au caractère néfaste de certaines activités humaines et à la nécessité de mieux les contrôler ; elle ne justifie pas un "après moi, le déluge" qui a défini le fonctionnement des sociétés industrialisées pendant l'essentiel du XXe siècle.
La fin du monde par la hausse du niveau des mers reste néanmoins une spéculation intéressée, et pas un constat soutenable.
Publié par Ludovic Monnerat le 12 octobre 2009 à 19:04