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7 novembre 2005

Vers l'état d'urgence

Les violences urbaines en France se sont poursuivies, pour la 11ème nuit consécutive, et le bilan provisoire affiche notamment 839 véhicules incendiés et 186 interpellations [le bilan final porte ces chiffres à 1408 et 395. Merci à Deru pour le lien]. La haine reste la principale motivation de cette intifada communautaire, et elle se matérialise de façon opportuniste par la déprédation et l'agression de tous les cadres sociétaux existants. Désormais, les forces de l'ordre doivent songer à protéger leurs installations et s'appuyer mutuellement, comme l'indique ce récit de la Seine-Saint-Denis, au lieu de se concentrer exclusivement sur l'intervention dans les zones non permissives.

Un pays où les actes de violence se répandent chaque jour davantage, où les postes de police sont incendiés et les agents attaqués par armes à feu, où prend place une insurrection sans revendication politique, est évidemment confronté à une situation d'urgence. Les réponses inadaptées du gouvernement français ne lui permettent pas d'échapper au duel à laquelle toute une jeunesse ennemie l'a contraint. Et les mesures qu'il devrait annoncer ne pourront plus être cette réaction à reculons, fondée sur l'espoir que les choses se tassent, qui depuis 10 jours lui tient lieu de conduite.

Le phénomène des violences urbaines, son développement régulier et ses risques à terme, comme le souligne aujourd'hui Lucienne Bui Trong dans Le Figaro, sont en effet connus. Ce qui ne l'est pas, c'est la manière de mettre un terme à une insurrection communautaire et décentralisée. Et le temps presse : sur le plan intérieur, la population des zones touchées par l'intifada affiche une exaspération qui, ça et là , aboutit à la création de milices ou de groupes de surveillance ; sur le plan extérieur, les positions tranchées prises par la France sur différents thèmes internationaux sont à présent exploitées par ses contradicteurs pour la clouer au pilori.

En d'autres termes, la crédibilité et la légitimité des autorités sont plus que jamais menacées par cette multiplication d'incendies, de destructions et d'agressions que les interpellations non négligeables - plus de 1000 personnes arrêtées à ce jour - ne sont pas parvenues à réduire. De toute évidence, d'autres méthodes s'imposent pour parvenir à reprendre le contrôle à la fois de l'espace et des esprits. Et je vois mal comment il sera possible d'échapper à la déclaration d'un état d'urgence dans une partie du territoire français, avec mise en place d'un couvre-feu et déploiement de la troupe.

A moins de repousser au lendemain cette confrontation inévitable, et de laisser encore plus de temps aux fossoyeurs de l'autorité étatique pour accroître leur pouvoir à coups de fatwas ou de médiations.

COMPLEMENT I (7.11 1620) : La première victime des violences urbaines déclenchées suite à la mort de deux jeunes gens, voici presque 2 semaines, a été recensée. Il s'agit d'un meurtre gratuit, commis par un jeune criminel hors des caméras, de sorte que cela ne devrait pas avoir d'impact majeur - mis à part celui d'inquiéter toujours plus la population. Je pense que cette inquiétude, pour l'instant peu visible, va rapidement constituer un facteur déterminant. Les appels à l'engagement de l'armée lancés par plusieurs élus sont certainement le reflet de cet élément.

COMPLEMENT II (7.11 1900) : Il est intéressant de relever que la police française a arrêté les auteurs de 3 blogs pour avoir lancé des appels à la violence armée sur leur site. La rapidité de l'arrestation indique aussi bien l'intérêt que les forces de l'ordre ont appris à porter à l'espace cybernétique, vu son emploi par les jeunes générations, mais aussi les connaissances techniques rudimentaires - voire l'imbécillité - des trois suspects. Ce que l'article de la TSR ne dit malheureusement pas, c'est la fréquentation de ces blogs à présent fermés...

COMPLEMENT III (7.11 2035) : Le Premier ministre français vient de s'exprimer sur TF1. Les mesures qu'il a annoncées sur le plan sécuritaire correspondent bien à un état d'urgence : déploiement de renforts, avec mobilisation de réservistes de la Gendarmerie, et possibilité pour les préfets d'instaurer un couvre-feu dans chaque zone qui le nécessite. Quant à l'emploi de l'Armée de Terre, Dominique de Villepin a répondu que "nous n'en sommes pas là ", et qu'à chaque étape, les mesures nécessaires seront prises. En d'autres termes, le recours à la troupe a été envisagé, mais rejeté pour l'instant. Les prochains jours diront si ces mesures permettront de rétablir l'ordre.

COMPLEMENT IV (8.11 0600) : Le bilan provisoire à 0400 de la 12ème nuit de violences urbaines fait état de 814 véhicules incendiés et 143 personnes interpellées, ce qui se situe sensiblement dans le même volume que la nuit précédente à cette heure-là . En d'autres termes, il faudra vraiment que les mesures annoncées par le Premier ministre se concrétisent sur le terrain pour voir un changement. Dans l'immédiat, des scènes toujours aussi poignantes - incendies d'écoles, et même d'un hôpital - montrent à quel point un chaos destructeur ronge une partie du pays.

COMPLEMENT V (8.11 1515) : Le bilan final de la nuit, sur la base des mêmes éléments bien entendu, s'établit à 1173 véhicules brûlés et 330 interpellations. L'intensité des violences est donc resté dans une ampleur comparable à la nuit précédente. Je n'ai malheureusement pas le temps d'en dire davantage, vu que l'exercice auquel je participe m'accapare totalement... Au moins, les violences urbaines qui s'y produisent restent virtuelles ! :)

COMPLEMENT VI (8.11 2205) : Une courbe statistique intéressante a été mise en ligne par Wretchard sur Belmont Club. Le deuxième point d'inflexion, signe de la diminution des incendies de voitures, résulte de leur baisse en région parisienne, où des effectifs importants ont été engagés par les forces de l'ordre. On peut également y voir la marque d'une décrue dans la haine et la révolte qui animent avant tout les bandes armées. Est-ce que les mesures positives et restrictives annoncées par la Gouvernement auront un effet rapide? Ordonner un couvre-feu et l'imposer sont deux choses différentes.

Publié par Ludovic Monnerat le 7 novembre 2005 à 8:39

Commentaires

Le gouvernement français et les médias sont lancés dans un travail de minimisation de l'événement (il s'agit de petits groupes de personnes, notamment près de Lille, moins de 100 jeunes...). Dans quel but? Garder éloigné le sentiment de colère des français vis-à -vis des "jeunes de banlieue" (= jeune immigrés) qui cassent, brûlent, agressent, détruisent un pays qu'ils renient?
L'Etat d'urgence à mon humble avis, ne sera pas décrété car il s'agit d'un gouvernement de lâches (on l'a vu en Irak), craintif, exagérément prudent pour ses décision.
Bref soit le mouvement se tassera, soit la guerre civile a commencé...

Publié par Ares le 7 novembre 2005 à 9:38

La police, elle, demande le recours à l'armée.

Pour quoi faire ? On a vu les soldats dans le plan Vigipirate avec des fusils vides...

Envoyer plus de policiers alors que ceux-ci travaillent avec des moufles et des chaussures de ski ? Entravés par leurs dirigeants couards, étranglés par des procédures bénéficiant aux criminels, castrés par des juges méprisant la police ?

Toutes mes pensées vont à ces pères de familles qui vont au combat chaque nuit, la peur au ventre.

Publié par Pascal le 7 novembre 2005 à 10:05

"Le syndicat professionnel de la Police nationale Action Police CFTC a également réagi. Dans un communiqué, il a demandé au premier ministre Dominique de Villepin le renfort de l'armée dans les banlieues ainsi que l'instauration d'un couvre-feu nocturne après les tirs survenus contre des agents.

"Rien ne semble plus pouvoir enrayer la guerre civile qui s'étend chaque jour un peu plus à l'ensemble du territoire national. Les événements que nous vivons actuellement sont sans précédent depuis la fin de la IIe Guerre mondiale", lit-on dans le communiqué du syndicat.
"
http://www.lematin.ch/nwmatinhome/nwmatinnewsdetail.html?newsaction=detailsubcateg&idnews=ats.ch%3A20051107%3Abrf010&newscateg=0&newssubcateg=2&newsnb=

http://www.actionpolice.com/communique_de_presse_29-3109.10.05.pdf

Publié par Deru le 7 novembre 2005 à 11:15

Etat d'urgence?
Ces évenements sont d'une gravité inouie. On assiste pour la premiére fois à l'éffondrement de l'état de droit dans un pays civilisé où le gouvernement élu par le peuple n'est plus en mesure de garantir la moindre sécurité à ses citoyens. Pire encore il est dans l'incapacité réelle de le faire car aucune police ou armée du monde n'est en mesure de maitriser des émeutes. survenant à 30, 40, 50, 100 endroits en même temps.
Les prophétes de malheur tels Guillaume Faye ou autre étaient encore en dessous de ce qui se passe depuis 12 jours.
C'est l'avant-l'anarchie ou le pogrome est l'avenir de l'homme!

Publié par Rogemi le 7 novembre 2005 à 12:03

"à l'ensemble du territoire national"....???

Cà va pas bien dans vos têtes de malades ?
99.9% du territoire national est calme, vous en avez pas mal de faire courrir de tels bruits, vous en faites plus que les bagnoles qui pètent dans les quartiers qui ne sont même pas les votres.
Et utiliser des mots comme "pogroms" me parait complètement déplacé, je dirais même choquant, savez vous ce qu'est un "pogrom" ?
S'il y a des provocateurs dans la rue, vous faites parties de ceux sur la toile.

Faire peur est l'avenir de qui ?

Publié par Emilien le 7 novembre 2005 à 12:34

C'est bien ce comportement de "tant que je ne suis pas touché, je m'en fous" qui nous a amené à ce genre de situation.
Sans compter ceux qui sont moins choqués par le terrorisme urbain actuel que ceux qui emploient les mots justes pour le dénoncer et le combattre.
Bref, on répète les mêmes erreurs que dans les années 30.

"En France, on laisse en paix ceux qui mettent le feu, et on pourchasse ceux qui sonnent le tocsin"
Chamfort

Publié par Dave le 7 novembre 2005 à 12:58

"intifada", "fatwas" arrêtez votre délire.

Il y a un amalgame connu dans les sociétés occidentales qui donne ce résultat :

pauvreté+ségrégation=violences urbaines

Le mensonge total de ce pays "Egalité pour tous", "Solidarité avec les plus faibles", l'empilage volontaire de millions d'immigrés sans "contrat d'intégration" clair, le faible niveau d'cativité économique, le tout sécuritaire de 2002 et son corollaire d'augmentation de l'épargne et baisse de la consommation, sont les vrais ingérdients de la situation insurrectionnelle actuelle.

Malheuresuement tout le monde va attendre 2007 pour que les choses changent. Il faut forcer Bruxelles a nous permettre de mobiliser le déficit public pour sauver ce qui peut l'être de notre jeunesse, obliger le MEDEF à embaucher et à former des jeunes sans discrimination d'origine, rendre les occupants des HLM propriétaires de leur appartement dans les meilleurs délais (15 ans de location = propriété), sanctionner très sévèrement tout manquement à l'autorité au sein de l'école, se focaliser sur l'enseignement de l'écriture et du calcul pour tous les élèves sans limite d'âge, réouvrir les filières d'accession priovilégiée aux grandes écoles des ZEP.

Publié par fab le 7 novembre 2005 à 13:00

En réponse à Fab, je souhaiterais tout de même copier-coller ma consitution cantonale:

"Art. 7 Devoirs
1 Toute personne est tenue d'accomplir les devoirs que lui imposent la Constitution et la législation.
2 Elle assume sa part de responsabilité envers elle-même, autrui, la collectivité et les générations futures.
3 Les collectivités publiques interviennent en faveur de l'individu en complément de ses propres capacités."

Nul ne me fera jamais admettre que c'est à l'Etat, au premier chef, de me trouver un travail, un toit ou de la nourriture.

De plus, l'idée de forcer un employeur a engagé des voyous est tout simplement scandaleux ! Tant qu'à faire, autant réouvrir les mines de charbon alors....

Publié par Deru le 7 novembre 2005 à 13:19

L'actualité rattrape l'analyse, d'habitude Ludovic a des semaines d'avance:

http://fr.news.yahoo.com/07112005/202/un-elu-ps-suggere-un-recours-l-armee-un-elu.html

Publié par François Brutsch le 7 novembre 2005 à 13:35

Comment cela, l'actualité me rattrape ? ;)

Bon, je peux toujours essayer de plaider ma cause en rappelant que je décris depuis un certain temps le nécessaire engagement de l'armée face à l'ennemi intérieur, et notamment en France (http://ludovicmonnerat.com/archives/2005/03/france_lennemi.html).

Cela dit, c'est bien le propre des périodes de crise que de procéder à une accélération des événements et de rendre proche des choses qui, voici peu, semblaient encore largement théoriques. Engager la troupe pour faire régner l'ordre : voilà une notion qui aurait fait hurler au loup les belles âmes !

Publié par Ludovic Monnerat le 7 novembre 2005 à 13:42

Hier à 13 h 30 dans son émission hebdomadaire sur RCJ Alain Finkielkraut a utilisé le terme de pogrome.
Relisons nos dictionnaires pour savoir ce que ce mot signifie.
Par contre je ne vois pas de solution technique (militaire ou policiaire) à la résolution de ces émeutes car l'étendue géographique des troubles est énorme.

Publié par Rogemi le 7 novembre 2005 à 13:56

Oh, je n'étais nullement en train d'insinuer une quelconque baisse de tonus! ;-) Mais c'est vrai que ce billet de mars mérite la relecture...

Publié par François Brutsch le 7 novembre 2005 à 14:07

Petite rectification, en Province, la grande partie des incidents dans les communes touché sont le fait de quelques bandes en "mimétisme" de ce qui ce passe en Ile de France.

Les forces de polices et de gendarmerie locale peuvent s'en occuper.

Si on casse le noyau dur, cela se feront plus discret.

Publié par Frédéric le 7 novembre 2005 à 14:11

J'espère avoir le temps ces prochaines heures de consacrer un billet à une description de l'engagement possible de l'Armée de Terre pour faire face à ces violences urbaines. En prenant l'exemple d'une banlieue donnée, avec des données relativement génériques, il devrait être possible d'imaginer ce qui est faisable et nécessaire, et par corrélation de savoir ce qui également peut être fait au niveau national.

Publié par Ludovic Monnerat le 7 novembre 2005 à 14:11

Lecteur assidu de vos excellentes analyses, pour une fois je vous trouve bien plus optimiste que moi (trop optimiste ?). Mes prédictions :

- La branche française des Frères Musulmans a pu négocier ce week end le contrôle de certaines zones (ce que certains, se référant à l'histoire, appellent des "millets")

- Chirac, suite à la réunion du CSI, a apporté sa signature au résultat de ces négociations lors de son discours parfaitement construit : #1: l'essentiel est le retour au calme, #2: MAIS il y aura discrimination positive, milliards d'euros et surtout "respect" #3: MAIS (encore !) il faut qu'il y ait retour au calme pour que le contrat soit valide

- Les Frères Musulmans ont émis une Fatwa demandant un retour au calme

- Paris centre-ville a été épargné, les "petits débordements minoritaires" en banlieue et en province pouvant se décomposer en tentatives d'agrandissement du territoires, et en actions indépendantes de personnes non contrôlées... que la Police aidera à mettre au pas.

Si cette analyse est bonne (ce que je ne souhaite pas !!!), alors nous aurons un certain retour à un certain calme relatif, avec juste quelques tentatives d'extensions de territoire aux abords des "millets", quelques émeutes que la presse présentera comme des signes de "détresse sociale" (=> milliards, "respect", etc.) ou des combats de "libération" (=> milliards, "respect", etc.). Entre temps, la loi de 1905 (séparation Eglise-Etat) aura été ammendée pour officialiser la prise en charge de la construction des mosquées par l'état, les lois contre le racisme inclueront toute critique de l'Islamisme ("islamophobie"), etc.

Bien sûr, si la composante Islamiste de ces émeutes est en fait trop faible pour que l'UOIF puisse avoir un tel impact, alors toutes ces négociations n'auront servies à rien, et les émeutes ne faibliront pas (ce qui ne veut pas dire que l'arsenal législatif ne sera pas modifié). On peut cependant espérer que le gouvernement s'est renseigné avant de passer tant de temps avec les représentants musulmans et de leur donner tant de marques d'allégeance.

Pour une analyse totalement opposée (mais pas plus optimiste) lire Zek à : http://zekii.blogspot.com/2005/11/pourquoi-chirac-peur.html

Publié par APG le 7 novembre 2005 à 14:18

Pour Fab :

> "obliger le MEDEF à embaucher et à former des jeunes sans discrimination d'origine"

Hélas, trois fois hélas, les "lois" de l'économie ressemblent plus aux "lois" scientifiques qu'aux "lois" juridiques : elles n'offrent que peu d'emprises et ne peuvent qu'être déduites, pas imposées. "Obliger à embaucher" ne ferait qu'affaiblir plus encore ces entreprises, voire les faire fuir à l'étranger (ce qu'elles ont déjà commencé à faire). De plus, la mise en place de formations par des entreprises serait probablement interdite par les syndicats, comme le note LSA Oulahbib dans son article de ce jour : http://laminutedusablier.hautetfort.com/archive/2005/11/07/emeutes-tierce-le-manque-de-reformes-comme-l-une-des-causes.html

Quant à l'embauche sans discrimination d'origine, il semble qu'on n'en prenne pas le chemin : comme je l'indique plus haut, les critères raciaux et religieux seront probablement de plus en plus imposés dans les embauches. A moins bien sûr que ce ne soit là précisément ce que vous appellez "sans discrimination d'origine"...

Publié par APG le 7 novembre 2005 à 15:12

Une question: l'armee francaise dans l'etat actuelle de sa structure et de son organisation, cad apres la professionalisation, constitue-t-elle vraiment un outil adapte pour contraindre les emeutiers et retablir l'ordre?

Publié par H le 7 novembre 2005 à 15:32

Une partie de l'Armée de Terre, en premier lieu les formations d'infanterie et dans une certaine mesure celle de l'arme blindée cavalerie, a des capacités qui peuvent se révéler utiles. Selon les prestations requises, d'autres armes peuvent également être mises à contribution. Maintenant, il faut bien se rendre compte que les soldats ne peuvent jamais remplacer les policiers, et que leur confier la responsabilité d'un secteur aboutit à changer de façon très prononcée les règles qui y sont appliquées. Le film "Couvre-feu" en fournit un aperçu...

Publié par Ludovic Monnerat le 7 novembre 2005 à 19:06

Nous vivons dans une epoque de facsime economique!

Objectif du jours, depasser les 1500 voitures...
2 morts, dsl, comage colateraux... Quand nos politiciens parlerons de victimes de la guerre d'une autres façon, je changerais aussi ma façon de parler...

En attendant les p'tis hommes vert dans NOS cités, on essais d'eradiquer la grippe aviaire... Et en ce moment, y a recrudescencence de poulet dans nos jolies barres de betons...

Pour ceux qui ne me comprennent pas, je vous invite quand vous voulez à passer vos grandes vacances au bled...ma cité, nourrit logé blanchit...Avis aux amateurs...Sans blague!!!

Dsl pour les fautes, j'ai pas le temps, y a une guerre assymetrique qui m'attend, l'essence qui sent un peu fort dans ma cave...

He, les p'tits hommes verts restez au garde a vous dans votre caserne... On vous ne demande pas plus...surtout pas de reflechir...C'est bien connu!!! ;)

Et pour ceux a qui manque deja les islamistes, regarde d'un peu plus pres, on jette des coktails, meme pendant la priere... ;) Dsl de vous decevoir...

Bonne soirée...

Publié par Fred le 7 novembre 2005 à 19:15

http://www.lemonde.fr/web/article/0,1-0@2-3226,36-707261@51-704172,0.html

Mais qu'est ce qu'on attend pour foutre le feux?

Y suffisait de le demandé, SARKO, le voila!!!

Publié par Fred le 7 novembre 2005 à 19:41

Ca devient de la folie, il faut arrêter la paranoïa, l'armée ? Mais vous rendez vous compte de ce que vous dites ?
Finalement je pense que De Gaulle avait raison le français est un veau couard et crédule, merci de me priver de mes illusions.
En attendant encore quelques épisodes des "misérables of 2005" ou "apocalypse now in france", je tiens a vous rappeler quelques présences militaires urbaines : Santiago, Buenos Aires etc......

Publié par Emilien le 7 novembre 2005 à 19:56

Ah oui j'oubliais.
Le rôle de l'état est de garantir la sécurité du citoyen et son intégrité physique.
Seul problème rien ne spécifie quelle sécurité, or la santé, la nutrition, le travail sont des éléments de la sécurité de chacun.
Qui plus est, le travail est un droit inaliénable, qu'en est il des "délinquants" incendiaires qui par le feu résument ces droits bafoués?

Publié par Emilien le 7 novembre 2005 à 20:04

Merci, oui, je me rends parfaitement compte de ce que je dis. Je suis officier supérieur dans une armée qui a l'habitude d'être engagée dans la sécurité intérieure, et je sais à quel point une armée peut être un appui pour les forces de sécurité civiles. Quant à des situations de guérilla urbaines, je vous saurais gré de bien vouloir nous expliquer comment vous envisagez leur gestion sans forces armées.

Maintenant, j'aimerais bien savoir où vous avez lu, vu ou appris que le travail serait un droit inaliénable. Dans mon pays du moins, ce n'est certainement pas le cas !

Publié par Ludovic Monnerat le 7 novembre 2005 à 20:09

Pour Ludovic:

"Une partie de l'Armée de Terre, en premier lieu les formations d'infanterie et dans une certaine mesure celle de l'arme blindée cavalerie..."

Et puis les paras, et les sous-marins. Tirer sur la foule peut-être aussi. Pourquoi pas? La Suisse et ses valeurs ne se retrouve pas dans ces propos.

Arrêtez la folie. Arrêtez le délire.

Laisser les professionnels faire leur travail sans leur compliquer la tâche par des positions extrémistes stupides.

B.

Publié par Spikey le 7 novembre 2005 à 20:20

L'armée? Non de grâce! C'est sulfureux, ça sent le coup d'état, ça coûte cher ... et au vu des soldats qu'il y a c'est pas trop sûr non plus (voir article sur Libération).

Vu la directive Bolkenstein ce sera moins cher pour le pauvre contribuable qui doit déjà payer les "incivilités" de ces derniers jours que d'"inviter" des vétérans de Tchéchénie ou d'Afghanistan (avec préférence pour les anciens aéroportés), des Serbes, ou des Croates, des Kurdes, des Gourkas, Irakiens chrétiens (à cause de la persécution qu'ils subissent) et leur donner la nationalité et des habitations dans les zones libérées en échange de quelques semaines de leurs services ... il faut ouvrir les frontières à l'immigration comme nous en rabattent les oreilles les "indigènes de la république".
Naturellement ces "Nouveau Français" feront valoir leur droit à la réunion familiale et repeupleront ces territoires perdus de la république.

Ils auront un "dialogue sincère" sans "fausses pudeurs" avec les "jeunes" avec lesquels ils partagent un "parler direct vecteur de signification premières", "Nouveau Français" qui s'investiront avec "enthousiasme" dans la tâche

Territoires seront stabilisés par la présence de ces citoyens "issus de l'immigration" qui savent "prendre les choses dans leurs mains" et qui représentent de nouvelles "chances pour la France" qui pourront ensuite faire partie des "patrouilles mixtes" dont parlent les représentants communautaires.


Comme-ça on favorise l'immigration, on n'emploie pas l'armée, on fait des économies budgétaires, on fait du mix social ... la totale :)

Publié par Mikhaël le 7 novembre 2005 à 20:25

Oui je suis intrigué. Qu'apporte l'armée que n'a pas la police ? Est-ce seulement une question d'effectifs numériques ? (La question est naïve d'un vrai inculte en matière de sécurité intérieure auprès d'un présumé spécialiste).

Si on fait le choix politique (qui ne serait pas le mien mais qui peut se comprendre) d'accepter le risque de morts chez les "casseurs", le passage à cette étape peut se faire en restant au niveau "usage de la police". Et si on ne veut pas franchir ce seuil, à quoi sert de promener des chars qui ne seront pas autorisés à tirer ? (Je répète à toutes fins utiles que je suis totalement candide dans ma question).

Publié par Un français qui aimeuh la Suisse le 7 novembre 2005 à 20:26

..............
"Une partie de l'Armée de Terre, en premier lieu les formations d'infanterie et dans une certaine mesure celle de l'arme blindée cavalerie..."

Et puis les paras, et les sous-marins. Tirer sur la foule peut-être aussi. Pourquoi pas? La Suisse et ses valeurs ne se retrouve pas dans ces propos.

Arrêtez la folie. Arrêtez le délire.

Laisser les professionnels faire leur travail sans leur compliquer la tâche par des positions extrémistes stupides.

B.
..................

Et c'est qui les professionnels?

à part L.Monnerat?


je vous conseille les échecs ;)

Publié par Mikhaël le 7 novembre 2005 à 20:30

Le travail? Un droit inaliénable??

:o)))

Publié par fingers le 7 novembre 2005 à 20:52

A propos de la "Fatwa" de l'UOIF, lire
http://www.france-echos.com/actualite.php?cle=7592 qui montre que les versets cités en tant que preuves d'appels à la paix, sont des versets anti-Juifs...

Pour vérifier, une traduction du Coran est en ligne à : http://islamfrance.free.fr/doc/coran/sourate/

Publié par APG le 7 novembre 2005 à 20:56

A tous : j'aimerais bien que les attaques personnelles et les jugements de valeur soient omis de toutes les interventions. Cela n'apporte rien au débat et laisse la porte ouverte à des pulsions contre-productives. A priori, nous ne sommes pas ici pour prouver quoi que ce soit, mais bien pour échanger des idées et essayer d'en sortir grandis.

A B. : comme je l'ai expliqué à plusieurs reprises déjà , l'Armée de Terre française a développé une compétence avérée dans la maîtrise de la violence, et les unités qui ont effectué des rotations à Kosovska Mitrovica par exemple l'ont démontré. Une telle compétence est même devenue la règle : suite aux émeutes de mars 2004, la KFOR a imposé à la plupart de ses contingents d'être capables d'effectuer du "crowd and riot control", en assurant l'équipement et l'instruction nécessaires. La section d'infanterie suisse présente là -bas maîtrise ces techniques. Je ne comprends donc pas vos propos.

Maintenant, pour ce qui est de la Suisse, nous avons chaque jour environ 1000 militaires engagés dans la sécurité intérieure, en renfort à la frontière ou devant les bâtiments consulaires ; plus ponctuellement, comme à l'occasion du WEF, nous en déployons plusieurs milliers dans des secteurs fermés. Cela ne pose aucun problème, et est au contraire une condition sine qua non pour permettre aux forces de sécurité civiles de remplir leurs missions. Parler de folie ou de délire n'a donc pas de sens.

A un français qui aimeuh la Suisse (franchement, un pseudo plus court serait bien pratique !) : cette question est pertinente, et je pense souhaitable de lui consacrer un billet afin d'éviter les confusions ou les amalgames en la matière. En premier lieu, les armées peuvent fournir aux forces de police un soutien considérable en matière de surveillance (aérienne, avec hélicoptères et drones, ou électronique), de logistique (transport terrestre ou aérien) et de protection (renforcement des installations, véhicules blindés). En Suisse, on fait cela de manière très simple : on prend une pièce d'équipement militaire, on lui colle un panneau "POLICE" sur le flanc, et le tour est joué! :)

Maintenant, si la situation devient plus grave et exige un engagement direct de l'armée, celle-ci possède les capacités de dissuasion, de protection et d'intervention nécessaires pour tenir des passages obligés, patrouiller dans des avenues ou boucler des secteurs entiers. L'emploi des armes non létales, les protections individuelles et les blindages des véhicules permettent dans ce cas d'éviter l'escalade et d'apporter des réponses proportionnelles à la menace.

Il va de soi que chaque pays a des bases légales et une culture différentes pour appréhender un tel emploi. En Suisse, nous appelons un engagement indépendant de l'armée dans le pays une opération de sûreté sectorielle. Il se trouve justement que je suis engagé, depuis aujourd'hui et jusqu'à jeudi, dans un exercice EM de niveau opératif traitant justement d'un tel cas avec tous les membres-clefs de l'Etat-major de conduite de l'armée suisse (je ne peux pas en dire plus!). Demain matin aura ainsi lieu le briefing devant le Chef de l'Armée... Donc tout cela se travaille, se prépare.

Publié par Ludovic Monnerat le 7 novembre 2005 à 20:59

Laissons les politiques faire leur travail, regardez bien leur travail...

Regardez bien Sarko, ça racaillle, son Karcher, ses poulets grippé, frustrer...Ses dommage colateraux....

Y aurat des dommages colateraux encore ce soir...

P'tits Hommes verts ou bleus, vous voulez donner la leçon?!

Faudrait d'abord penser au carburant bio, parce que l'essence, ça commence a couter chere...ou y vas faloir faire du bisness... ;)

Treve de plaisanterie, si ces idiots importants donnait un peu plus de reve au peuple d'en bas, plutot qu'aux idiots actionnaires...

Juste un peu de reve...

Dsl, c'est beaucoup demander, alors pourquoi me conspuer si je brule une ecole qui ne me sert aucun avenir... et encore moins du reve...

Mais qu'est ce qu'on attend pour foutre le feux...

Et bientot l'effet domino... Apres Paris, a qui le tour... Juste une question de temps...

Je suis pas tres optimiste, mais en regardant ces idiots important (politique), je ne vois pas beaucoup d'autre solution... Certainement pas l'armée... Chut et au garde a vous... Allez, excecussion...

Publié par Fred le 7 novembre 2005 à 21:20

A LM:

Malgres les competences acquisent par l'Armée de Terre Française, de sa loyauté, de sa qualité, de sa bravoure,...

Réponse insuffisante. Cela ne reglerat aucun problème.

Je suis etonné que les provocations, d'un Ministre d'ETAT, Présidents d'un grand parti politique, Homme d'Etat ne soit nullement evoquer ici...
Que cette meme personne a tres certainement les moyens de calmer "le jeu".

Sans vouloir faire de la politique, justifier ou non, cet idiot important n'est quand meme pas innocent de cette situation.

Publié par Fred le 7 novembre 2005 à 21:28

Cher Ludovic,

S'agissant de l'emploi éventuel de l'armée de terre en France dans la situation actuelle, vous avez entièrement raison de souligner l'importance de la culture en la matière et bien évidemment du cadre légal.

Pour ce qui concerne ce dernier point, il n'y a en fait pas de problème particulier, les textes prévoient le recours aux forces de "troisième catégorie" pour le maintien de l'ordre. Mais leur emploi concerne d'avantage, dans l'esprit, le soutien (notamment logisitique), la garde de points sensibles, les dispositifs statiques, mais pas la confrontation directe avec "l'adversaire". Ce que peu ou prou vous faites visiblement déjà pour contourner le manque le gardes frontières...

Le format actuel de notre armée (kaki) est la résultante des transformations voulues par le président de la République dans le cadre du plan "arméee 2000" (ce que les esprit chagrains qui ne manquaient pas déclinaient en "2000 hommes avec 2000 francs!). C'est une force désormais réduite mais professionnalisée et projetable, qui possède nombre de savoir-faires à l'international, notamment en OPEX où ses qualités pour gérer les conflits de basse intensité sont reconnues (merci aux instructeurs de la gendarmerie nationale). Mais, agir en Afrique ou en Bosnie ou encore au Kosovo est une chose, intervenir sur le sol de la mère patrie en est une autre. Le professionnel tendrait surement à avoir un oeil moins technique et plus "sentimental" dans l'action...

Par ailleurs, en cas de crise importante sur le territoire national, c'est bel et bien la gendarmerie, dans le cadre de la DOT "défense opérationnelle du territoire" qui doit intervenir. Or, comme précisé lors d'une précédente intervention, elle manque actuellement de réserves "actives", c'est à dire d'escadrons mobiles, professionnels du maintien de l'ordre, possédant le matériel, l'expérience et le sang froid nécessaire pour oeuvrer sans causer trop de dégâts à un adversaire déjà largement victimisé par les médias.

Alors quid de ce beau développement:

1 Ce sera bien un choc culturel, voir un crève coeur (peut être générateur d'autres désordres comme le laisse augurer certaines interventions peu opportunes sur votre site) mais je pense que si la situation perdure il faudra bien que le gouvernement se résolve à faire intervenir les forces de troisième catégorie (c'est en partiele cas car les réservistes de la gendarmerie en font partie) et donc l'armée, ne serait ce que pour permettre le repos des troupes mobilisées depuis maintenant 12 jours. La Brigade des Sapeur pompier de Paris reçoit ainsi déjà des renfort des provinces les moins touchées pour conserver sa capacité opérationnelle.

2 Je crois que c'est un mal nécessaire pour la gestion de la sortie et de l'après crise. En effet, il n'est pas bon que se soient les mêmes troupes qui participent à la fois au rétablissement de l'ordre puis gèrent le retour à la normal. Les rancoeurs et parfois les douleurs accumulées, jointes à une lassitude certaine et à la fatigue physique comme intellectuelle, constituent de part et d'autre des obstacles majeurs à l'appaisement. Pour gérer le désengagement et le retour progressif à la normal, il faut des nouveaux venus, des gens contre qui ont a aucun grief.

Voilà ce que je pouvais "respectueusement" vous faire valoir (en tant qu'officier sublterne servant au sein d'une force de sécurité intérieure) sur l'emploi éventuel de l'armée dans la situation actuelle.

Je vous souhaite un bon exercice. Quant à nous, j'espère que nos actions, quelle qu'elles soient pourront vous être utiles, mais je sais pouvoir compter sur la rigueur de l'analyse suisse que j'ai eu l'occasion d'apprécier il y a quelques années.

Bien à vous.

Publié par Winkelried le 7 novembre 2005 à 21:41

La provocation ne vient pas du Ministre d'Etat mais de la TV qui a coupé le reportage. Il apparaît en effet que Sarkozy n'a employé le terme "racailles" qu'en réponse à une femme qui avait employé le terme : la manipulation a été démontée ce dimanche par l'émission "Arrêt sur image" sur France 5 [1]

On peut penser qu'une telle manipulation médiatique a été faite sur ordre, et que donc une part des émeutes actuelles seraient le résultat d'une simple guerre Chirac/Villepin contre Sarkozy. En d'autres termes que les émeutiers sont des pions manipulés (entre autres) par Chirac/Villepin pour des simples raisons de luttes de pouvoir aux niveaux les plus élevés de la France d'en haut...

On peut bien sûr être pour le moins surpris que des gens qui se désignent eux-mêmes comme des "cailleras" s'auto-proclament "vexés", "provoqués", quand un autre emploie le terme "racailles". Mais là encore ils arrangent Chirac et Villepin.

[1] Voir : http://no-pasaran.blogspot.com/2005/11/further-lack-of-consuming-attention.html

Publié par APG le 7 novembre 2005 à 21:56

Rendez vous comptes du vocabulaire utilisé:

immigré
Beur
Negre
Black
Bougnoule
racaille
Karcher
delocalisation
rmi
anpe
assedic
Dividende
actionnaire
CGS
RDS
DOMMAGE COLATERAUX (Quelle HONTE)

Vous voulez regler le prob....?!Sans prendre ces personnes pour plus bete...

Publié par Fred le 7 novembre 2005 à 21:58

Merci à Winkelried pour ces informations de première qualité. L'épuisement des forces de l'ordre actuellement engagées est bien dans mon esprit l'une des raisons pour lesquelles le recours à l'Armée de Terre doit nécessairement être envisagé, tout comme la séparation des forces, entre celles exerçant la coercition ponctuelle et celles chargées de stabiliser durablement. D'ailleurs, je pense que toute cette problématique de rotations des forces offre un contraste saisissant avec les bandes de jeunes qui, de façon intermittente et opportuniste, commettent des actions violentes. Le fait d'avoir l'initiative offre ici un avantage considérable.

PS : Prendre pour pseudo le nom d'un héros suisse est plutôt osé, non ? ;)

Publié par Ludovic Monnerat le 7 novembre 2005 à 22:00

Les jeunes, eux ne fatiguent pas, les Forces Armées de mon pays devarit prendre des cours dans la cité! ;)

Publié par Fred le 7 novembre 2005 à 22:02

L'initiative: tout est là !

Tant que nous ne serons pas en mesure d'entraver la capacité de mouvement de l'adversaire ou de l'anticiper, (en raison notamment de la frilosité des politique) nous serons contraints à compter les coups et (ah le vilain mot!)"subir" pour ainsi dire l'arme au pied.

Je salue ici d'ailleurs le calme des vieilles troupes, qu'elles soient de police ou de gendarmerie pour le sang froid déployé jusqu'alors, car aucun "dommage colatéral" ou "bavure" (pour donner du grain à moudre aux mauvais plaisants) n'est à déplorer, ce qui en 12 jours, relève de l'exploit.

Nous reprendrons l'initiative dès lors qu'on voudra bien nous en donner l'ordre, cela ne pose pas vraiment de difficultés techniques...et nous verrons bien alors qui donne la leçon!

En réponse à votre post scriptum, j'ai beaucoup étudié la Suisse à l'université, depuis l'émencipation des cantons de la vieille Ligue de Haute Allemagne, jusqu'aux guerres de Bourgogne et d'Italie. Guillaume Tell est très connu en France et le côté "père de famille" est attachant, mais ce bon vieux Arnold, c'est autre chose! il y a du Léonidas la dedans et une dimension collective, communautaire et sacrificielle qui force l'admiration de tout militaire qui se respecte...Je tâche humblement de me montrer digne...

Publié par Winkelried le 7 novembre 2005 à 22:23

Je n'ai plus de reve, je veux foutre le feux a tout ce qui peut symboliser "la réussite sociale". Je hais ces entreprot en Zone Franche qui n'embauche personne de mon quartier, a ces politiciens, Homme d'Etat qui parle audieusement a ces jeunes de cités comme ils ne le font pas avec des Corses Nationalistes...

Pour etre entendus il faut tirer des roquettes...
Faire sauter une prefecture...

Dans la cité, nous n'attendons rien de mieux que les promesses faites en Corse..., nous n'attendons plus rien...

Il y a une chanson, qui dit:"Parole et Parole..."

Aujourd'hui, l'heure de l'action est arrivé...

ON VAS FOUTE LE FEUX, ET REGARDEZ LES STARS QUE NOUS SOMMES A TRAVERS LE MONDE... IL Y AURAT DES EMULES...

Apres Paris...

Ces idiots importants ne comprennent rien...Voila le malheurs...

Publié par Fred le 7 novembre 2005 à 22:25

C'est bien Fred.. Je crois que votre discours ne cadre pas trop avec l'esprit de ce blog...
Les petites crapules qui incendient les biens d'autrui ne sont pas considérés comme de sstars mais comme des délinquants, à juste titre.
Les émules, il n'y en aura pas, croyez-moi. Tous les gouvernements n'ont pas la faiblesse du gouvernement Chiraquien.

Publié par Ares le 7 novembre 2005 à 22:33

Pour Fred, de la part d'un autre Frédéric. J'y habité dans un quartier HLM du Vauclues jusqu'a qu'on déménage à mes 15 ans ; mon pére était un cambrioleur qui est sorti de prison quand j'avait 8 ans. Ma mére fait les ménages 6 jours sur 7.

Et je n'ait jamais foutue le feu chez mes voisins ni caillassé mon prochain. D'abort, mon pére m'aurait mit une raclée si je faisait les mémes bétises que lui. On peut éventuellement voler pour vivre mais il y a des régles à respecter, ce n'est pas parce que l'on est malheureux que l'on doit entrainer les autres dans le méme cas.

Ces idiots détruisent LEURS QUARTIERS, leur futur et ceux des plus jeunes : détruire des créches, des bibliothéques et des églises, cela rime à quoi ? Dans un mois, dans un an, en 2007 pour les présidentielles, qui payera les pots cassés ?

Vous n'aviez que peu d'emplois la bas ? Il y en aura encore moins !

Publié par Frédéric le 7 novembre 2005 à 23:11

S'agissant du recours à l'"armée" pour le maintien de l'ordre, je pensais qu'il était pas si rare que cela en France.

A chaque activation du plan vigipirate, on voit un certain nombre de présence militaire au moins dans la capitale et dans les centres de transport.

Deux différentes tactiques m'apparaissent possibles:

1) Faire assurer le maintien de l'ordre "tranquille" à l'armée pour disposer d'une force de police plus importante aux points de contact avec le désordre.

2) Demander à l'armée d'intervenir sur le point de contact. J'imagine que l'expérience internationale de l'armée française l'a plus habituée à une possibilité de "contenir" plutôt que de "conquérir" en utilisant les moyens des forces civiles de maintien de l'ordre. Elle a cependant sûrement les moyens de faire les deux.

(Au passage, bravo à l'auteur pour ce lieu de connaissance que j'ai découvert récemment)

Publié par Fontenoy le 8 novembre 2005 à 0:02

Entre deliquant juvenile, finanicer, politique... je ne me sens pas autnat en decalage de la realité de la vie... N'en deplaise...
Et je reitere mon propos, je brule une ecole qui ne m'offres que discrimination, injustice...
Maintenant, aillez le courage de regardez en face la société qui nous est offert depuis, la vie que beaucoup de personne ne veulent pas voir.

Oui je brule des voitures, des ecoles... Tu ne veux pas le voir? Tu ne veux pas entendre?! Pourtant je te l'ai deja dis...

Je n'en peux plus de ne rien dire, d'accepter, le volonté d'en heut, de la mondialisation qui ne profite qu'a une casye de privilégier, à des seigneur qui m'appel RACAILLE...

Je n'ai pas eu le choix de vivre ici...Tu peux l'entends cela...Tupeux entendre qu'on me demande 5 mois de caution pour un appart, alors qu'un bon toubab, on ne lui demande que 3 mois... Est ce tu l'entends...

Je suis un idiot delinquant autant que tu le voudras...

Mais je suis un idiot qui n'as pas bcp à perdre... Est ce que tu l'entends ce message... Ecoute un peu... JE N'AI RIEN A PERDRE...

Ce n'est pas une voiture qui ... je suis un idiot delinquant, autant que les idiots importants... Entends bien ce message, et accepte ma generosité...

dsl pour les dommages colateraux... (cf...dsicours de idiots importants = POLITIQUE)

Ca c'est notre vraie vie, ces discours inhumains...DOMMAGE COLATERAUX... Quelle HONTE...!

Publié par Fred le 8 novembre 2005 à 0:20

Fred,

Arrêtes, tu vas me faire pleurer..

C'est quoi, c'est l'éducation gratuite, les allocations en tout genre, les millions d'Euros dépensés chaque année à rénover les quartiers que les racailles comme toi salopent, les lois anti-discrimintation en tout genre, l'idéologie dominante de la diversité ethnique et de l'apologie du metissage... qui t'on empéché de devenir un français droit, respectueux des autres et productif ??

T'es quoi, un noir converti à l'islam ?

Publié par Alceste le 8 novembre 2005 à 0:56

Ah, je suis soulagé. Je prenais Fred pour Frédéric. Je me disais bien qu'un truc ne collait pas.

Pour Fred, je l'invite à prendre part à ce débat, de manière constructive. Des phrases purement appelatives ne mènent pas bien loin.

Publié par Sisyphe le 8 novembre 2005 à 1:00

Je suis un bon blanc qui s'en sort bien...j'ai vecu plus de vongt ans en cités... et je comprends bien les difficultés de mes "frères"...

Je ne suis pas la pour faire pleurer, je reste et vous donne un ppint de vue de la cité...

Ne rester pas si indifferent a ce point de vue, je ne prentends pas avoir la "verité"...j'expose mon point de vue... brulant autant soit il!

j'ai la rage, la haine... vous ne me l'enleverais ni avec de beau discours, ni avec l'armée....ni en me culpabilisant, je suis deja coupable... avant meme d'avoir parler...

J'aime ma cité, et sa reconnaissance... celle que l'Etat de Droit me confisque pour "delit de sale gue..." L'Etat de Droit et une grande partie de sa population... Dsl d'etre déséagrable, mais si vous voulez voir, je vous invite a passer vos Grandes Vacances dans mon Bled...(J'ai le sentiment que mon club Bled ne fait pas bcp d'Emule ;))

Publié par Fred le 8 novembre 2005 à 1:08

Il ne s'agit pas d'être indifférent.

Celui pour lequel je ressens le moins d'indifférence c'est plutôt le pauvre type qui se trouvais au mauvais moment au mauvais endroit et que de jeunes criminels (racaille c'est gentil à leur égard) ont brutalement agressé et tué. Et tous les propriétaires qui perdent des parties de leur existence à cause de jeunes sauvages éduqués à la bêtise et à la haine. Ou tous les pauvres flics qui essaient de faire leur boulot (ils le font bien puisque il n'y a pas - encore - eu de victimes du côtés des émeutiers). Et je ne suis pas non plus indifférent aux appels "Allahu akbar" entendu dans les rues.

Loin de moi donc, l'indifférence. Par contre, cher Fred, si de la part de la grande partie des visiteurs de ce blog tu demandes de la compréhension ou de la compassion pour ces sales jeunes destructifs et criminels, je pense que tu n'es pas à la bonne adresse.

Publié par Sisyphe le 8 novembre 2005 à 1:25

Face aux cris "allah u akhbar", aux déclarations "ici c'est Jérusalem", "on a perdu déjà deux jeunes à nous" c'est étonnant que jusqu'à présent les JT n'aient pas encore parlé de
- "jeunes résistants des Brigades des Martyrs d'al-Clichy"
- "militants"
- "activistes"
- "état français occupant des territoires" ou plus brièvement "territoires"

L'Iran a justement déjà transmis une mise en demeure concernant les droits de l'homme [c'est vrai], une condamnation à l'ONU suivra en bonne et due forme voté par l'Espagne, le Soudan, la Syrie, la Russie (?) et par le gouvernement français en exile dans la vallée de la Beka (Liban - Hezballahland).

La féroce répression de la part d'une "entité française" surarmée et foulant aux pied les droits fondamentaux, irrespectueuse des zones sensibles libérées par le sang des martyrs ... causera un embargo de pétrole .... les politiciens franzawis se busculerons pour embrasser le caïd en chef de la "resistance" ....


Est ce que les responsables du matraquage médiatique contre Israël (le sionisme et les juifs), matraquage qui a duré des années justifiant le terrorisme en le masquant de "résistance", est-ce que ces abrutis se rendent compte de ce qu'ils ont pondu?


Publié par Mikhaël le 8 novembre 2005 à 8:16

« Par contre, cher Fred, si de la part de la grande partie des visiteurs de ce blog tu demandes de la compréhension ou de la compassion pour ces sales jeunes destructifs et criminels, je pense que tu n'es pas à la bonne adresse ». (Sisyphe)


Il ne s'agit pas de cela. Par son intervention Fred veut rappeler qu'au-delà des violences et des destructions gratuites, les cités et leurs habitants sont confrontés à de réels problèmes (absence de perspectives sociales ou professionnelles, peu d'espoir de grimper dans la hiérarchie sociale, etc.).
Son témoignage (pour autant qu'il soit véridique) permet de remonter aux sources du problème. Vouloir négliger cet aspect c'est vouloir soigner les symptômes et non pas la maladie à laquelle on s'attaque. Autrement dit le volet répression doit inévitablement s'accompagner par des instruments de prévention, d'intégration, etc.
En regardant les actualités françaises, on peut se dire qu'à quelque part, les jeunes casseurs ont gagné (bien que leur victoire n'aille pas dans la direction qu'ils entendent privilégier). Le monde politique et le public sont désormais obligés d'ouvrir les yeux sur cette réalité qui a longtemps été occultée. Et je suis prêt à parier que tout sera mis en œuvre, afin de donner aux habitants des banlieues de nouvelles perspectives. Ce changement de paradigme sera certainement aussi accompagné par la mise en place de nouvelles règles, en matière de civilité, de respect de l'ordre, etc.

Alex

Publié par Alex le 8 novembre 2005 à 8:50

Je suis d'accord avec Alex, mais je crains qu'une fois l'urgence retombée, le mode de résolution du problème, le "plan mis en oeuvre" sera une nouvelle louche des mesures qui ont toujours fait preuve de leur inefficacité depuis trente ans: reconstruire patiemment les bâtiments incendiés, arroser de subventions les associations locales, verser davantage d'allocations à ne rien faire, "comprendre" les jeunes en leur offrant de nouveaux terrains de jeux et autres centres culturels dont ils n'ont que faire, en les maintenant dans une dépendance décervelante et humiliante de l'argent de l'Etat, c'est-à -dire des contribuables qui ne vivent pas en banlieue.

Et non pas la solution qu'il faudrait - le chemin étroit de l'émancipation par le travail et la responsabilité. Ces jeunes sont transformés en animaux parce qu'ils sont haineux. Ils sont haineux parce qu'ils sont embrigadés. Ils sont embrigadés parce que c'est pour eux la seule façon d'exister. Et il n'y a pas d'autre alternative parce que la main redistributrice de l'Etat rend toute promotion sociale impossible.

Vaut-il mieux "bien vivre" un chômage éternel, ou trouver un petit boulot qui a au moins le mérite de faire qu'on a l'impression de mériter son salaire?

Les habitants des cités sont enfermés dans la première alternative alors qu'ils réclament à corps et à cri la seconde. Mais voilà , cette possibilité est incompatible avec la social-démocratie à la Française. On préfère forcer le chômage des jeunes en plaçant la barre du SMIC bien trop haut plutôt qu'en laissant (oh! mon dieu) des gens accéder à des emplois peu payés pour commencer leur carrière professionnelle.

Publié par Stephane le 8 novembre 2005 à 10:37

Je pense qu'il ne faut plus reéagir aux propos de Fred, qui est un gauchiste alter-mondialiste venu ici pour provoquer (il a du chercher des liens sur "José Bové" dans son moteur de recherche et est tombé ici).
De toutes façons, quand on brpule des écoles, on n'est pas digne d'être respecté, peu importe le milieu duquel on est issu.

Publié par Ares le 8 novembre 2005 à 10:55

""""Les habitants des cités sont enfermés dans la première alternative alors qu'ils réclament à corps et à cri la seconde. Mais voilà , cette possibilité est incompatible avec la social-démocratie à la Française. On préfère forcer le chômage des jeunes en plaçant la barre du SMIC bien trop haut plutôt qu'en laissant (oh! mon dieu) des gens accéder à des emplois peu payés pour commencer leur carrière professionnelle.""""

Je comprends votre point de vue Alex, néanmoins j'y mettrais un petit bémol. Cette situation (SMIC, mesures sociales d'apparat), ne concerne pas que les banlieues, elle concerne l'intégralité du territoire. Je ne pense donc pas qu'il s'agit d'une raison valable. Je pense que le refus d'intégration et l'identification à des criminels et/ou des anti-sociaux enferme les jeunes immigrés dans la situation où ils se complaisent. Il est trop tard pour la prévention pour ceux qui aujourd'hui, caillassent même les pompiers.
J'ajouterais que l'éducation pose aussi problème et que responsabiliser et impliquer les parents est primordial, tant leur laisser-aller, voire leur support aux activités répréhensibles de leur progéniture est grand. Il suffit d'entendre les interviews de certains parents aux JT. Ils acceptent tacitement ce qui se passe, ce qui est un signe.

Publié par Ares le 8 novembre 2005 à 11:05

À Fred :
1. Tu ne veux pas qu'on te traite de racaille ? Racaille, c'est un terme qui vient directement des banlieues. J'y ai résidé moi-même assez longtemps pour savoir que les caillera s'auto-baptisent ainsi. C'est quand même curieux que tout d'un coup, ça devienne une marque d'irrespect.
2. Pour quelqu'un qui n'a vraiment rien dans la vie, tu as quand même accès à Internet, c'est déjà pas mal, hein ?

Je suis donc globalement d'accord avec Ares : tu es très vraisemblablement un quelconque provoc.

Publié par Romain le 8 novembre 2005 à 11:43

La curieuse conception d'un intervenant à propos d'un fantasmatique "droit inaliénable au travail" m'amène à quelques réflexions:

( Je précise que je n'ai aucune connaissance en économie, mais ces réflexions me semblent tenir du simple de bon sens )

C'est absolument clair que la résolution du problème dépasse de loin celui de la sécurité et est intimement lié à celui de l'immigration ( d'ailleurs, faire ce rapprochement est quasiment une obcènité en soi ).
En effet, en dehors de résoudre déjà les problème socio-identitaires des nationaux issus de l'immigration, il est impératif de prolonger le raisonnemment en se demandant s'il est bien raisonnable de continuer la politique d'accueil actuelle d'autres immigrés ( sans ou avec une très faible qualification dans leur immense majorité ) qu'il sera impossible d'intégrer dans un tissus économique déjà particulièrement difficile.
Le temps des grandes oeuvres industruelles qui absorbaient une grosse quantité de main-d'oeuvre sous-qualifiée est largement révolu et ne persiste que marginalement - et souvent illégalement - dans certains secteurs; les positions moralisantes et généreuses montrent actuellement leurs limites face à une réalité hélas incontournable.

Aussi, c'est évident que les individus sous-qualifiés sont ceux qui sont le plus exposés et qui pâtissent le plus durement des grands boulversements macro-économiques. Qu'ils soient immigrés de première ou de deuxième génération ne fait que favoriser mécaniquement et logiquement la fabrication de getthos fortement ethninicisés ( le rôle de racisme, pourtant bon bougre, n'est que très léger dans cette mécanique ), et l'angoisse générée par la précarité favorise tout aussi mécaniquement l'influence de la pensée religieuse ou équivalent en leur sein.

Les politiques seront obligés, qu'ils le veuillent ou non et au-delà de toute considération électoraliste, de prendre le problème de l'immigration à bras-le-corps s'ils ne veulent pas favoriser, non seulement une paupérisation généralisée qui plombera encore plus lourdement une économie étatique particulièrement sollicitée ( cf. le plan Borloo face aux émeutes ), mais aussi simplement l'évidente émergence de problèmes qui risquent de reléguer les troubles que nous observons actuellement en France pour de sympathiques enfantillages.

Publié par fingers le 8 novembre 2005 à 12:01

Quelle piètre idée de l'homme (et des jeunes casseurs français, d'ailleurs) faut-il donc nourrir pour croire qu'on n'a pas d'autre choix que l'embrigadement, en France, pour exister.

Le modèle socialiste est certes un poison - le socialisme, c'est comme le sel, il en faut un peu partout, mais comme aliment, c'est mortel -, mais il ne produit pas une telle haine.

En revanche, il a des idéologies qui produisent systématiquement le genre de situation - totale absence de morale, d'éthique, de sens de la médiation - à laquelle nous assistons en France aujourd'hui. La principale d'entre elle a été développée à Médine il y a bientôt 1400 ans. Elle n'a pas encore changé d'un poil. Et c'est cela, l'ennemi de toujours - cette illusion d'absolu que poursuivent volontiers les gens qui se laissent aller. Et ce ne serait pas bien méchant, au fond, si on n'en avait pas fait un dogme.

Publié par ajm le 8 novembre 2005 à 12:01

Quelques constatations du fin fond de ma province:

-1°- L'armée est engagée depuis le début de cette "affaire" : garde mobile, gendarmerie.
-2°- Ces forces militaro-plicières sont équipées de moyens "excessivement" important : blindés, hélico, et autres.
-3°- Cessez de dire cités = immigrés: c'est complètement faux et çà radicalise systématiquement la pensée.
-4°- Oui le travail est un droit, il est même inscrit dans la déclaration des droits de l'homme, art.23 (http://www.un.org/french/aboutun/dudh.htm)
-5°- Il serait temps de relire cette déclarations bafouées à l'extrème par nos politiques et dirigeants, en particulier les articles sur la discrimination.
-6°- Un sujet qui n'a pas trop sa place ici mais soyons clair "le matraquage médiatique contre Israël" : n'en déplaise à Mickaël, l'acte de défense contre une invasion étrangère de son propre territoire est de la résistance.
-7°- Toujours les droits de l'homme : "Toute personne, en tant que membre de la société, a droit à la sécurité sociale ; elle est fondée à obtenir la satisfaction des droits économiques, sociaux et culturels indispensables à sa dignité et au libre développement de sa personnalité, grâce à l'effort national".

Maintenant que vous avez le lien accessible, je ne saurai vous conseiller d'aller faire quelques lectures judicieuses et ensuite de relire grand nombre de vos propos douteux.....

Publié par Emilien le 8 novembre 2005 à 12:05

Pour Emilien: On appelle droit de l'homme ce que l'on veut. Rien n'est plus flou en droit que cette notion.

Pour moi, il s'agit de reconduire cette notion à ses origines: celle d'une limitation du pouvoir de l'État. Et non celle d'un impératif adressé à l'État (et pour la gauche: à des particuliers) lui commandant d'agir positiviement en faveur de ses contribuables.

Pour ce qui est de la "résistance", je suis d'accord sur votre définition très théroique. Mais encore faut-il que le territoire en question vous appartienne vraiment. Il n'y a aucune légitimité plus forte des "palestinens" que des juifs sur ces territoires. Au contraire. Cette terre a été formellement annexée par le roi jordanien en 1950 après la guerre d'agression de 1948/49. Israël n'a que fait de prendre au voleur en 1967. Et ce durant une guerre qui lui avait été imposé par le voleur. Je ne vois donc pas la légitimité de "résistance". Les allemands restants en Silésie ont-ils un droit de résistance contre l'État polonais?? Bien sûr que non.

Publié par Sisyphe le 8 novembre 2005 à 12:13

Il y a loin de la coupe au lèvres: je ne vois décemment pas quel état pourrait garantir dans le blanc des yeux ce "droit inaliénable au travail" à l'ensemble sa population dans l'état actuel des choses, et ce, sur l'ensemble de la terre.
( une seule exception argumentée et je révise ma position )

Il faut fait rester réaliste et essayer de distinguer le possible du délire, fût-il magnifique et flamboyant.

Publié par fingers le 8 novembre 2005 à 12:35

Très juste, Fingers. Mais cette conception gauchiste a bien comme effet que l'État gonfle toujours plus et qu'il hausse les impôts. Les droits de l'homme ne doivent pas être instumentalisés pour créer de nouvelles tâches étatiques.

Publié par Sisyphe le 8 novembre 2005 à 12:39

http://www.un.org/french/aboutun/dudh.htm:
«Toute personne a droit au travail, au libre choix de son travail, à des conditions équitables et satisfaisantes de travail et à la protection contre le chômage.»

Le fait d'accorder un droit à quelqu'un n'équivaut pas à l'obligation de lui en faire profiter. Les «droits» visent à éviter les abus, et à obliger l'État à intervenir en cas d'abus, c'est-à -dire, à l'origine, à empêcher que les citoyens ne se fassent justice eux-mêmes.

Lorsque quelqu'un est empêché de jouir de ses droits, l'État doit intervenir pour rétablir la *possibilité* de jouir de ce droit. Mais l'État n'a pas à pourvoir aux droits de chacun de ses membres. Cela ne peut pas fonctionner. Cela entraîne un gonflement de l'État hors de toutes proportions raisonnables. C'est idiot.

Publié par ajm le 8 novembre 2005 à 12:49

Au sujet du droit du travail, il me semble que l'on se perd dans les détails. En revanche, personne ne contestera que l'Etat doit créer des conditions permettant à une majorité de personnes de trouver un emploi.

Dans le contexte des banlieues, l'Etat pourrait (comme c'est déjà parfois le cas) encourager et soutenir la naissance d'initiatives locales (comme la création d'un garage).

Alex

Publié par Alex le 8 novembre 2005 à 12:57

Je suis naturellement d'accord avec ce que vous dites, ajm. Cependant, "droit" est souvent compris comme "Anspruch" ou droit subjectif contre l'État dans la mesure où celui-ci devrait faire en sorte à ce que tout le monde, dans le resultat, dispose d'un travail par exemple.

Il existe deux pactes des droits de l'homme à l'ONU. Le premier concerne les droits "civils" et politiques. Ce sont donc les anciens droits de limitation du pouvoir de l'État (qui exigent une abstention étatique). Les autres "droits" se trouvent dans le pacte des droits sociaux et culturels (de mémoire). Là en revanche, il s'agit d'une obligation d'agir positivment des États. Le droit au travail en fait typiquement partie. On y trouve également le droit à l'hébèrgement (le "pendant" politique est le droit au respect de la sphère privée ou ce qui est le 4ème amendment de la Constitution américaine, la protection de son foyer en somme). Autre exemple (en théorie en tous les cas) serait un droit à la culture: Dogmatiquement, celui-ci a deux facettes: En premier lieu, infiniment important, une interdiction de la censure étatique de la culture. Si vous voulez, l'interdiction de brûler des livres. L'autre facette, "gauchiste", en est la déduction que l'État doit soutenir la culture. "J'ai un droit à la culture. L'État doit me l'offrir et me donner de l'argent pour cela." Ceci est bien sûr une tout autre question.

Le fait que ce deuxième pacte des droits sociaux et culturels commande à l'État d'intervenir positivment (par opposition à une abstention) fait que ce pacte n'a notamment pas été ratifié par la Suisse.

Publié par Sisyphe le 8 novembre 2005 à 13:03

Fallait s'y attendre en plus de tout le reste, voilà les tombes juives profanées... Est-ce toujours un ras-le-bol social ?

http://www.romandie.com/ats/NewsATS/display.asp?page=20051108124744761172019048030.xml&associate=phf0263

Publié par Deru le 8 novembre 2005 à 13:13

Alex:

L'État doit en effet créer et entretenir des conditions-cadres favorisant la création d'emplois, c'est-à -dire la libre entreprise, car c'est la libre entreprise qui crée des emplois.

C'est parce que certains travaillent 14 heures/jour et 7 jours/7 en moyenne que beaucoup d'autres gens peuvent pourvoir à tous leurs besoins en ne travaillant que 7 à 8 heures par jour, cinq jours par semaine.

Mais pour cela, il faut produire, et sans cesse innover, sans cesse évoluer. Pour cela, il faut avoir des idées, et des bonnes, et les faire partager. Le rôle de l'État est ici de laisser faire ceux qui ont des idées et de l'énergie et de veiller simplement à ce que les droits restent respectés. C'est absolument nécessaire, d'accord, mais cela suffit.

Sisyphe:
Oui, de tout temps la gauche veut comprendre le «droit» individuel comme la justification d'une revendication active. Mais si on se penche là -dessus en détail, on trouve toujours des intérêts personnels: des syndicalistes qui tiennent à garder leur emploi (justement), ou des politiques qui cherchent des voix, ou des gens qui votent pour des politiques qui affirment vouloir leur donner davantage de droits que ceux de base - c'est «normal» de voter socialiste quand on a pas de vraie conscience politique.

Mais quand on y réfléchit, on voit que le socialisme, et l'extension du sens du droit à celui d'obligation d'en faire profiter, est un non-sens, basé sur le simple égoïsme.

Publié par ajm le 8 novembre 2005 à 13:15

Tout-à -fait d'accord avec Sisyphe.
Mais que ne parle-t-on de droits à des individus qui n'envisagent même pas la plus simple idée de "devoirs"?
le droit est complémentaire du devoir. Refuser l'un c'est s'aliéner l'autre. ce qui est, somme toute, parfaitement logique et dans l'esprit de la Loi.

Publié par Ares le 8 novembre 2005 à 13:16

Pour les tombes juives ce qui est nouveau c'est qu'on en parle...

Les deux synagogues incendiés à coups de cocktail molotov n'ont pas eu droit à ces égards

-une synagogue à Garges-lès-Gonesse

-une synagogue Pierrefitte-sur-Seine

Bon il faut dire que dans les deux derniers cas, les synagogues n'ont pas été taggées par des croix gammées.

Et je ne parle pas du reste de la censure sur d'autres événements notamment ce qui s'est passé à Grigny.

Publié par hOP le 8 novembre 2005 à 14:22

Faites confiance aux Femmes, elles n'ont pas de treillis, et me semblent bien plus puissantes que l'Armée...
Je disais hier qu'il y aurait des émules, Berlin, Bruxelle...Il n'y a pas que le gourvernement Français qui a peur...
Maintenant, ce qui me fait davantage penser que la situation continue à pourrir en profondeur, c'est bien la réaction de nos idiots importants, politiques... Ils reconnaissent quand meme que la discrimination existe en France...et propose encore plus de Zone franche ou des entreprises viendront s'installer pour profiter de la situation de ces zones de prauvreté, sans pour autant embaucher les personnes de ces quartiers.
Voila comment certains exploitent encore plus la pauvreté...
Pour les degats materiels provoqués ces jours ci, il existe des assurances... Qu'elle fasse leur travail... Cela reste des Dommages colateraux... Ecole inclus, une ecole qui ne m'offre aucun avenir...pas de boulot, rien, meme pas de reve...
Quand nos idiots importants, politiques, commenceront à utiliser des termes plus humain, alors je serais aussi plus humain...Qu'ils me montrent l'exemple, en attendant qu'ils nettoient la saleté de racaillle immigrés au Kacher... une nuit chaude se prepare...

Qu'homme d'Etat puisse stigmatisé toute une population en 30 secondes, sans discernement... qu'il soit pretendant à l'Elysée... Il cherchait la rupture, il l'a eu... A quel prix...
Qu'est ce que cela veut dire racaillle pour cette homme? Qui est une racaille? Si lui ne le dis pas, son administration elle sait le rappelé, sans beaucoup de discernement non plus!

Cet Homme d'Etat joue avec le feu...

Publié par Fred le 8 novembre 2005 à 20:17

Pourquoi se scandaliser pour les synagogues quand ces jours mêmes il y en a qui sur le net accusent les juifs et le sionisme d'avoir déclanché les émeutes?
http://www.politiquedevie.net/Etats-Unis/NicolasSarkozycoupdetat.htm
Des déclarations dignes de "der sturmer" des années '30 dont voici quelques extraits:

"Le millier de voitures mises à feu depuis 8 jours, les attentats contre des usines, magasins, bus, entrepôts etc. sont mis en œuvre par une organisation très efficace qui .... repose sur des militants activistes du sionisme le plus violent ...

Les musulmans ne sont en aucune façon responsables de ces actes de violence...

.... il n'y ait toujours aucune arrestation significative des auteurs. Que fait donc la police, à part provoquer les musulmans en prière et arrêter quelques jeunes qui regardent trop la télévision ?

Ces violences ... le résultat d'une stratégie élaborée et très déterminée des forces sionistes, particulièrement puissantes en France, un des rares pays qui forme, protège et soutient des groupes politiques activistes interdits en Israël même.

Le problème actuel des « banlieues » est d'abord et avant tout un problème de politique étrangère : la France est toujours en guerre avec le peuple algérien depuis 50 ans, ... qui massacrent et spolient les peuples arabo-musulmans."

Ce genre de tirades trouvent écho sur des sites négationnistes (que les pouvoirs publiques avaient interdit ...) comme http://radioislam.org/

Comme déjà dit ici ce qui se passe est le résultat d'une campagne de haine anti-occidentale et anti-juive résultat de l'exposition
- aux médias moyen orientaux (supérieure à celle des châines françaises) à la culture de la mort qui suinte des paraboles (comme Al Manar du Hezballah) couplée
- au rap homicide et
- aux conneries des bobos sociologues

Tout ceci produit ces émeutes teintées de jihad aux cris "allah u akhbar" "ici c'est Jérusalem" "les sionistes ne nous auront pas" etc entendus à la télé.

Pendant toutes ces années les partis au pouvoir ont choisi de faire semblant de rien en allant même dans le sens du poil des islamistes et des rapistes en dirigeant l'agressivité sur Israël et les Juifs, sans se rendre compte qu'Israël est assimilée à l'occident, occident dont "ces cons/salauds de Français" font partie.

Ainsi laissant se développer et se déchaîner la rage contre l'occident-Israël en montrant en roulement des fantasmagories où les civils palestiniens étaient tués par l'armée israëlienne (1) et en justifiant les massacres de civils (sur les bus, trains, rues, magazins, écoles, picniques) par une propagandes délirantes basées sur des intoxs (le fameux "cycle de la violence"), ils ont fini par légitimiser la violence gratuite, ont érigé en exemple les "jeunes" jihadistes, ont imprégné la population du venin arafatien.

Demain un accident, pardon "bavure", la logique instillée dans les cerveaux étant celle du "cycle de la violence" ils pourront attaquer le métro (avec des milliers de bouches de métro à vérifier ...), tôt ou tard ils passeront aux bombes aidés en ça par les "grands frères" revenus de Tchéchénie ou d'Algérie, tôt ou tard on aura droit aussi en France à des "martyrs" et à leur tronche collée dans les cités et on y arrivera, quoi que les autorité fassent.

Les recrues sont déjà là à la télé tous les soirs, et il n'y a pas besoin de faire passer de l'explosif, les spécialistes ont déjà déclaré à la presse que les recettes sont sur internet et les produits de base dans les épiceries.

Dans ce caos à venir la seule satisfaction sera de voir les journeaux titrer
- "ennième bouclage des territoires du 9.3"
- "Raids des troupes surarmées d'occupation française dans une paisible cité occupée à ses petites activités ..."
- "la politique sharonienne du contesté gouvernement français"
- "réaction d'une extrême violence des troupes coloniales françaises en Seine St Denis, x morts" - "encore des blessés parmis les militants du 9.3" et ceci sur tous les médias européens, tous les jours, plusieurs fois par jour, tant que ça durera ...

(1) voir http://seconddraft.org/movies/pallywood.divx

Publié par Mikhaël le 8 novembre 2005 à 20:24

Voilà mes grands rèves qui tombent à l'eau.

Je pensais le peuple suisse un peuple pacifiste, défenseur des idéaux de grandeur, humaniste.
Je savais le peuple suisse un tantinet rétrograde dans certains aspects de la vie courante mais je ne le savais pas réactionnaire, va t'en guerre, et malgré le nombre incanculable d'erreur et d'horreur qu'il a pu faire durant le XXeme siécle, je croyais qu'il avait tourné la page de l'élitisme intellectuel.

De lire que la Suisse membre honorable de l'ONU n'ait pas ratifié une partie des droits de l'homme revient à dire qu'elle n'a pris aucun engagement vis à vis des nations tiers et que son appartenance à l'ONU participe d'un calcul misérable loin du principe louable qu'est cette même ONU, ceci est comparable aux déboires des USA avec l'UNESCO ou le Royaume Uni avec la CE.

Je comprends maintenant parfaitement le symbole de neutralité que la Suisse étale, il ne consiste pas d'un acte politique mais d'une démonstration de couardise interessée.

Je trouve lamentable et dommageable l'INTOLERANCE suant des propos précédents que ce soit "c'est «normal» de voter socialiste quand on a pas de vraie conscience politique" de Sysiphe, "basé sur le simple égoïsme" d'Ajm, sans parler des propos à la limite de l'illicite (en tout cas en France) de Mickael.

Ne pas reconnaître de droits à celui qui donne sa vie au travail, encore plus à celui qui est victime d'un système où le travail n'est considéré uniquement que comme une marchandise réduisant l'homme à l'état d'objet jetable, c'est réduire en cendre les progrés sociaux chèrement aquis aux cours des 2 derniers siècles, reconnus mondialemnt par le biais de l'ONU, et celà revient à cautionner aussi bien les guerres de pouvoirs que le travail des enfants, l'esclavage que l'analphabétisme du petit peuple.

Ne pas reconnaître de devoirs à l'état c'est nier l'existence même de celui ci, l'état n'existe que par ses devoirs envers le peuple qui l'a nommé, il n'est qu'un appareil de protection et d'élévation du citoyen, dans toutes les franges de sa vie active ou passive.

En revanche le citoyen n'a absoluement aucun devoir envers l'état, si ce n'est le contrôle de celui ci, par contre le citoyen a devoir de respecter les lois et règles de la nation édictées par ses représentants (démocratie représentative) ou par lui même (démocratie directe) et donc par son parlement tierce partie de l'état.
Remettre en cause les obligations du contrat social, comme par exemple, en france, la possibilité legislative d'un gouvernement (décrets), ou les tentatives d'influence sur le judiciaire, sont des dénis de démocratie.

Publié par Emilien le 9 novembre 2005 à 10:08

Mais c'est bien sûr! Tout cela ne peut qu'être un complot américano-sioniste!

On ne sait plus s'il faut rire ou pleurer...

Publié par fingers le 9 novembre 2005 à 10:09

En résumé, même si la manière n'est pas la bonne, même si certaine partie de la population subit les dégats, IL EST UN DEVOIR du peuple de se révolter lorsque l'état a faillit.
Et là , n'en déplaise aux moralistes consensuels de tout poils, l'état français a faillit, il est normal qu'en retour il y ait réaction.

Publié par Emilien le 9 novembre 2005 à 10:17

Et en quoi l'état a-t-il failli lorsque des populations entières refusent de s'intégrer et dévelloppent leur propre culture, avec des notions de territoire, de contrôle et de crime?
Le devoir de l'Etat était d'expulser ces personnes pour garantir la sécurité des citoyens. Là , je reconnais que l'Etat français a failli. Lorsque ces mêmes populations, sous des prétextes fallacieux se révoltent contre l'autorité (qui leur fournit logement, moyens de subsistance même si ceux-ci ne leur suffisent apparemment pas puisqu'ils doivent vendre de la drogue pour compenser, instruction scolaire et tutti quanti), contre la population de ce pays (car en incendiant les biens privés et en pillant, c'est bien de cela qu'il s'agit, vous, Emilien assimilez-ça à une réaction saine et justifiée?
Je crois que vous sortez du même sac que "Fred" et que votre vision de la société est à ce point faussée que tout dialogue avec vous serait inutile. Pour info également, ce n'est pas parce que l'auteur de ce blog est Suisse, que tous les intervenants sont suisses. Moi-même je suis belge, donc vous voyez que vos amalgames sont fort précipités.

Publié par Ares le 9 novembre 2005 à 10:45

Emilien, je ne vois pas trop ou vous voulez en venir avec vos conclusions fantasmiques. Je vous prierai néamoins de me citer correctement.

Toutefois, je vois que vous n'avez pas compris l'origine du libéralisme qui a construit notre civilisation et qui est l'histoire d'une défense de l'homme contre l'État et non de sa complicité. Ce que vous voulez, c'est en fait un État self-service, big brother qui prévoit à tous vos petits besoins.

Tous ceux qui ne partagent pas votre vue néo-marxiste sont bien sûr "réac'".

Publié par Sisyphe le 9 novembre 2005 à 12:54

"Et en quoi l'état a-t-il failli lorsque des populations entières refusent de s'intégrer et dévelloppent leur propre culture, avec des notions de territoire, de contrôle et de crime?"


Je crois qu'il est complètement absurde de tenir de tel propos nous ne sommes pas en guerre civile, et vos "populations entières" se résument à quelques poignées d'excités qui hurlent très fort ce qu'un pan entier de la société subit depuis de nombreuses années.


De là à tirer des conclusions comme quoi ces "populations" sont des satans mortifères régis par de sombres idéaux religieux, culturels ou bien les pires criminels me fait doucement rire.
J'ai la vague impression que les manipulations médiatiques fonctionnent parfaitement dans vos pays respectifs, le seul problème est que parfois il faut savoir prendre du recul par rapport à cette information tronquée, truquée ou trafiquée.


Vous ne me paraissez pas assez ou trop distant de la réalité française, ce qui ne vous permet en aucun cas d'avoir une vision globale de l'état du pays.

D'autre part sachez quand même que les banlieues de nos grande villes ne sont pas des repaires d'étrangers immigrés à la solde de je ne sais quelle organisation, mais tout simplement un conglomérat de gens issus de milieus modestes, la plupart du temps de souche française ou d'ex-colonies, et je ne vois pas comment un état pourrait expulser ses propres citoyens, le comble suprème.

Je crois, ou j'espère que l'état belge n'a jamais eu un tel comportement envers ses citoyens issus du Congo, le contraire serait des plus incompréhensible de la part d'une nation démocratique, et on serait en droit de se demander à quand les flamands ou selon a quand les wallons.

D'autre part, le système social français doit vous passer au dessus de la tête, l'état ne fournit ni logement, ni subsistance, ni aide en quoi que ce soit.... les subsides que certains toucheraient (à juste titre le plus souvent) découlent des cotisations mutualisées que chaque travailleur (français ou immigré) paye sur ses deniers mensuels, en terme mieux choisi on appelle celà une assurance, et chaque citoyen a ces droits quelque soit sa situation.

En ce qui concerne le libéralisme, je serai particulièrement heureux d'entendre la définition de Mme Sisyphe.
Je n'ai aucune souvenance qu'un quelconque libéralisme soit intervenu dans la conception de notre "civilisation" séculière, celà semble un total anachronisme.

Et jusqu'à preuve du contraire, dans l'absolu, l'état opposé à l'homme (citoyen) est un total non-sens, puisque l'état est une réminiscence électorale et représentative du citoyen, le seul rapport conflictuel qu'il pourrait y avoir est que l'état soit démis par le citoyen pour non respect de ses prérogatives (ce qui est le cas actuellement en France) et la révolte dans le cas d'un état sourd est obligatoire.

Moi, européaniste convaincu, je suis enclain à penser que la "civilisation" n'est pas si commune à nos différents pays, et je m'en vais de ce pas corriger mes penchants, surtout quand je lis ce néologisme "néo-marxisme", j'ai le sentiment que le fusil n'est pas loin.
Même s'il y a erreur sur la personne je crois qu'il est indispensable de souligner que la France est un pays où le multipartisme est une gageur de liberté, et que ce genre de propos seraient rapidement assimilés à la pire des appartenances.

Publié par Emilien le 9 novembre 2005 à 14:24

"européaniste convaincu":
vous ne m'étonnez qu'à peine...

Publié par Sisyphe le 9 novembre 2005 à 14:31

""""D'autre part, le système social français doit vous passer au dessus de la tête, l'état ne fournit ni logement, ni subsistance, ni aide en quoi que ce soit.... les subsides que certains toucheraient (à juste titre le plus souvent) découlent des cotisations mutualisées que chaque travailleur (français ou immigré) paye sur ses deniers mensuels, en terme mieux choisi on appelle celà une assurance, et chaque citoyen a ces droits quelque soit sa situation.""""

Je pense que c'est vous qui ne comprenez pas ce que sécurité sociale signifie, ni son fonctionnement.

Publié par Ares le 9 novembre 2005 à 19:39

Emilien: Des popultaions entières refusent de s'intégrer?

Tu sais ce que c'est de vivre en cité, depuis 3 generations? C'est pas choix, descend de ton nuage...
Quand Momo veut un crédit pour une belle maison, quelle garantie demande le banquier. Demande a Momo. Quand il souhaiterais occupé certain poste a responsabilité, il fait koi l'employeur, le bailleur...

Tu sais ce que c'est cette vie?

Tu sais ce que ça peut provoquer quand un idiot important viens dans ton quartier viens te dire qu'il va te nettoyer au Kacher, que t'es un e racaille, sans discernement?

Soit un peu plus curieux, viens voir...

La violence des mots de nos idiots importants ne sont pas du tout innocent... ils mettent de l'huile sur le feu.

Publié par Fred le 9 novembre 2005 à 20:05

Opus, erreur de personne, dsl Emilien

Article du nouvel Obs,interview d'une racaille bien connue...

Lilian Thuram
répond à Sarkozy

http://permanent.nouvelobs.com/societe/20051109.OBS4674.html

Publié par Fred le 9 novembre 2005 à 20:53

Ils n'ont trouvé que Lilian Thuram comme black super révolté ?

Publié par PaysanPerverti le 9 novembre 2005 à 22:46

J'ai le plaisir de constater les réponses à mon dernier post, laconiques, insipides, un belge-crapaud se voulant plus gros que le boeuf, une suisse dont le mal-être nationaliste tansformerai volontier son pays en île fortifiée au milieu des océans.

Au belge je réponds que s'il peut me donner des leçons sur son jeune pays (dont 100% de mes aïeux sont issus), il m'apprendra certainement quelque chose, mais me dire que je connaîs moins bien nos organismes que lui, relève du comique.

Pour la jeune Helvète, le problème est plus préoccupant.
Dois je prendre comme un rejet, le fait d'être européaniste, si tel est le cas, chère dame, vous vous attaquez à votre propre sang, votre propre terre, votre propre chair.
La Suisse, même si non adhérente à la CE (elle y vient), ne vit que par et grace à l'Europe, lui tourner le dos serait la mort certaine, en est la preuve le nombre incalculable de traités et d'accords signés entre les helvètes et la CE, qui en a même fait un état privilégié.
D'autre part être européen n'est pas un choix mais un constat, la Suisse étant de plein pied sur ce continent, elle n'a aucun moyen de se voir autrement.
Si le fait d'être "européaniste" semble vous paraître détestable, sachez que près de 450 millions d'européens doivent se sentir détestables à vos yeux, votre patriotisme alpin n'est plus de mise, vieux relent passéiste et moyenageux, votre sort ne dépend que de ce que vous méprisez.
Il est heureux de constater qu'une grande part de vos compatriotes ne partagent pas votre vision étriquée du monde alentour, et c'est tant mieux.

Publié par Emilien le 10 novembre 2005 à 13:28

Emilien, les mécanismes de la sécurité sociale sont identiques en Belgique et en France.
Seuls les travailleurs cotisent. Les chômeurs et autres personnes à charge en profitent et n'y contribuent pas. Quel est le taux de personnes au chômage dans les banlieues? Vous saurez alors combien de ces "jeunes" et moins "jeunes" contribuent au système social dont ils profitent et qu'ils critiquent injustement.
Quand je parle de refus d'intégration, je me trompe, ce serait plutôt rejet de l'intégration.

Publié par Ares le 10 novembre 2005 à 13:44

Erreur, erreur...

En France, même les chomeurs, les rmistes, les retraités sont assujétis aux cotisations sociales, à la CSG et au RDS.

Publié par Emilien le 12 novembre 2005 à 12:03